Après des années d’attente, le centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe, avec son Tep Scan et son Cylotron va enfin démarrer son activité. Il accueille son premier patient demain.
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Le Centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe accueillera son premier patient demain, mardi 19 juin. Mais la cérémonie officielle d’ouverture a lieu ce lundi matin en présence du président de Région, Ary Chalus, du président du CIMGUA et de la SEM Patrimoniale Guy Losbar, et de plusieurs personnalités de la Caraïbe, invitées.
Avec son Tep Scan et son Cyclotron, cet équipement de pointe va permettre de détecter plus précocement les cancers, mais aussi d’établir des diagnostics de maladies cardiovasculaires et neurologiques.
C'est une caméra qui permet de détecter les tumeurs cancéreuses. Et de l'autre, le cyclotron, il fabrique, lui, les marqueurs radioactifs, les fameux isotopes qui sont injectés dans le sang du patient. Certains vont, par exemple, s'accumuler dans les zones cancéreuses, pour rendre possible leur détection au TepScan.
Cet équipement permet de détecter plus tôt les cancers. Et qui dit diagnostic précoce dit plus grandes chances de guérison. Ces équipements permettront aussi d'établir des diagnostics de maladies cardio-vasculaires et neurologiques.
1 700 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année en Guadeloupe. Le CIMGUA se donne pour objectif de pratiquer 2 000 examens par an. Un chiffre qui devrait augmenter rapidement, puisque la Région a pour ambition de faire de l'archipel une destination phare en matière de tourisme de santé.
Le cylotron de la Martinique sera, lui, opérationnel en décembre 2018.
Avec son Tep Scan et son Cyclotron, cet équipement de pointe va permettre de détecter plus précocement les cancers, mais aussi d’établir des diagnostics de maladies cardiovasculaires et neurologiques.
Une détection précoce des cancers
Après une bataille avec la Martinique sur le choix d'implantation, et après des mois de report pour des raisons techniques, il ouvre enfin. Le CIMGUA, le Centre d'imagerie moléculaire de la Guadeloupe, c'est, en fait, deux équipements. D'un côté le TepScan, qui sert de scanner.C'est une caméra qui permet de détecter les tumeurs cancéreuses. Et de l'autre, le cyclotron, il fabrique, lui, les marqueurs radioactifs, les fameux isotopes qui sont injectés dans le sang du patient. Certains vont, par exemple, s'accumuler dans les zones cancéreuses, pour rendre possible leur détection au TepScan.
Cet équipement permet de détecter plus tôt les cancers. Et qui dit diagnostic précoce dit plus grandes chances de guérison. Ces équipements permettront aussi d'établir des diagnostics de maladies cardio-vasculaires et neurologiques.
1 700 nouveaux cas de cancer chaque année
Autre avantage évident, les patients vont réduire ainsi, le coût et le stress liés aux déplacements vers l'Hexagone.1 700 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année en Guadeloupe. Le CIMGUA se donne pour objectif de pratiquer 2 000 examens par an. Un chiffre qui devrait augmenter rapidement, puisque la Région a pour ambition de faire de l'archipel une destination phare en matière de tourisme de santé.
Le cylotron de la Martinique sera, lui, opérationnel en décembre 2018.