Florence Naprix rend hommage à Manuela Pioche. En résidence à l'Artchipel pour la création du spectacle "Dans la peau de Mano", l'artiste et ses musiciens proposeront une restitution ce samedi. Une volonté de restaurer la mémoire de la chanteuse de biguine décédée prématurément
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C'est en tout cas l'occasion de rendre un réel hommage à cette grande dame de la chanson guadeloupéenne et, plus précisément, à la biguine. C'est d'ailleurs ce que l'artiste, Florence Naprix voulait faire en entrant dans cette résidence d'artiste. Avec le temps et le travail accompli, elle veut maintenant permettre au public qui viendra ce samedi à l'Artchipel de transcender sa personne pour accéder jusqu'à celle de Manuela Pioche
Son histoire musicale commence lorsque son frère Benjamin, trompettiste dans I’orchestre Hot Swing Baby l'incite à venir chanter avec eux. C'est avec eux qu'elle enregistre un premier tube « Fleur de mai » et qu'elle est remarquée le producteur Guy Anselme Forestal à l'origine de ce nom d'artiste qui lui restera : Manuela. D'autres producteurs feront appel à elle, au nombre desquels Henri Beville, Raymond Celini et Henri Debs.
Elle meurt le 4 janvier 1970 laissant d'elle le souvenir d'une voix incomparable
Petit rappel sur Manuela Pioche
Son nom complet est Anastasie Marie-Emmanuelle Pioche, mais très vite, elle sera pour tous, Manuela Pioche. Elle est née à la section Malescot dans les Grands-Fonds de Sainte-Anne, en 1932 mais c'est à Saint Sauveur Capesterre-Belle-Eau qu'elle grandira.Son histoire musicale commence lorsque son frère Benjamin, trompettiste dans I’orchestre Hot Swing Baby l'incite à venir chanter avec eux. C'est avec eux qu'elle enregistre un premier tube « Fleur de mai » et qu'elle est remarquée le producteur Guy Anselme Forestal à l'origine de ce nom d'artiste qui lui restera : Manuela. D'autres producteurs feront appel à elle, au nombre desquels Henri Beville, Raymond Celini et Henri Debs.
Elle meurt le 4 janvier 1970 laissant d'elle le souvenir d'une voix incomparable