Alors que la préfecture a décidé d'implanter, de nouveau, les radars tourelles, détruits lors des violences urbaines de 2021, ils font l'objet d'incendies volontaires en série. À peine installés, celui de Caraque Abymes, celui de la route de Versailles et celui de la RN1 à hauteur de Colin à Petit-Bourg, enfin celui de l'Ermitage à Trois-Rivières la nuit dernière, ont tous été incendiés.
Les radars pris pour cibles
Tout le monde a bien compris que ces radars tourelles (68 avaient finalement été installés entre 2020 et 2021) cristallisent la colère de ceux qui voient en eux le symbole d'une "répression" tant pénale que financière menée par les services de l'Etat.
On se souvient, lors du débat qui avait agité le choix de leur implantation, les arguments avancés étaient qu'ils étaient disposés dans les zones les plus accidentogènes. Bref les radars sont des éléments de sécurité routière et dissuadent les automobilistes de rouler trop vite dans les zones où ils sont installés.
Une mortalité routière en hausse en 2024
Il faut rappeler que la vitesse, l'alcool et les stupéfiants sont les causes principales de la mortalité routière en Guadeloupe. 37 personnes ont déjà perdu la vie depuis le début de l'année. Nul doute hélas que les chiffres de 2023, 39 tués sur les routes, seront dépassés.