Les océans se réchauffent à un rythme beaucoup plus rapide qu'on ne l'avait cru au départ, expliquent des scientifiques dans un article publié dans la revue Science. Une conséquence du changement climatique.
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Depuis 2014, les experts climatiques étaient perplexes : la hausse de température mesurée des océans n'était pas aussi forte que ce que les modèles climatiques prédisaient. Les thermomètres avaient-ils faux ?
Ce nouveau travail combine quatre études scientifiques publiées depuis 2014 et qui concordent pour dire que les mesures anciennement utilisées n'étaient pas assez précises - et trop basses, in fine.
"Si vous voulez comprendre où se passe le réchauffement climatique, regardez dans nos océans", dit l'un des auteurs du résumé publié dans Science, Zeke Hausfather, de l'Université de Californie à Berkeley. "Le réchauffement océanique est un indicateur très important du changement climatique, et nous avons les preuves que ce réchauffement va plus vite que ce que nous pensions".
Le chercheur parle d'"indicateur" car les océans absorbent l'excès de chaleur de l'atmosphère créé par les rejets de gaz à effet de serre. Le réchauffement de l'eau agit comme un signal confirmant la vitesse du changement climatique, explique-t-il.
Selon lui, 2018 sera "très probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans les océans, comme 2017 et 2016 auparavant".
La température globale de l'océan jusqu'à 2.000 m de profondeur a augmenté d'environ 0,1 degré Celsius entre 1971 et 2010, explique l'auteur de l'étude.
Parmi les conséquences de ce réchauffement, la réduction de l'oxygène peut endommager les récifs coraliens et le surplus d'humidité dégagé peut alimenter des tempêtes plus puissantes.
A (re) voir le reportage de Pierre Iovene, Emmanuel Morel, et Bruno Gabetta :
Le réchauffement océanique, indicateur du changement climatique
Une nouvelle étude parue jeudi dans la revue Science résout le problème et confirme que les modèles voyaient juste : au total, la température des océans, dans la couche de 2 000 mètres sous la surface, a été revue à la hausse de façon importante pour la période 1971-2010 par rapport à un rapport scientifique de référence parrainé par l'ONU.Ce nouveau travail combine quatre études scientifiques publiées depuis 2014 et qui concordent pour dire que les mesures anciennement utilisées n'étaient pas assez précises - et trop basses, in fine.
"Si vous voulez comprendre où se passe le réchauffement climatique, regardez dans nos océans", dit l'un des auteurs du résumé publié dans Science, Zeke Hausfather, de l'Université de Californie à Berkeley. "Le réchauffement océanique est un indicateur très important du changement climatique, et nous avons les preuves que ce réchauffement va plus vite que ce que nous pensions".
Le chercheur parle d'"indicateur" car les océans absorbent l'excès de chaleur de l'atmosphère créé par les rejets de gaz à effet de serre. Le réchauffement de l'eau agit comme un signal confirmant la vitesse du changement climatique, explique-t-il.
Selon lui, 2018 sera "très probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans les océans, comme 2017 et 2016 auparavant".
Le réchauffement des océans s'accélère
De nouvelles mesures, s'appuyant sur un réseau international de 3 900 balises "Argo", flottantes et plongeantes, déployées depuis 2000 dans les océans, montre que le réchauffement depuis 1971, a été plus important que celui calculé par l'ONU en 2013.La température globale de l'océan jusqu'à 2.000 m de profondeur a augmenté d'environ 0,1 degré Celsius entre 1971 et 2010, explique l'auteur de l'étude.
Parmi les conséquences de ce réchauffement, la réduction de l'oxygène peut endommager les récifs coraliens et le surplus d'humidité dégagé peut alimenter des tempêtes plus puissantes.
Une initiative inédite pour sauver le corail du réchauffement climatique
Le corail qui tapisse nos océans est en train de disparaître, à cause du réchauffement climatique. Et sans corail, plus de poissons... Pour le sauver et renouveler cet écosystème, l'artiste parisien, Jérémy Gobé, et une entreprise spécialisée dans la dentelle ont mis en place un partenariat avec l'Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée et le Muséum d'histoire Naturelle de Paris.A (re) voir le reportage de Pierre Iovene, Emmanuel Morel, et Bruno Gabetta :