Rencontre avec "Nini Pompéi", danseuse guadeloupéenne qui se produit au Crazy Horse

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse, ne se rend même pas compte qu'elle se produit nue. Elle se dit "habillée de lumière".
On vous emmène découvrir une Crazy girl ! Elle s’appelle Ines Joseph, alias "Nini Pompéi". Cette Guadeloupéenne de 24 ans danse au sein du célèbre cabaret parisien le Crazy Horse, depuis 2 ans. Passionnée de danse depuis sa plus tendre enfance, mais aussi d’archéologie et de l’Italie, d’où elle tire son nom de scène, Inès raconte son parcours et comment elle est arrivée dans cet établissement mythique. Nous l’avons rencontrée alors qu’elle était en vacances dans son archipel natal, pour les fêtes de fin d’année.

L’aventure au Crazy Horse a débuté il y a deux ans, pour Ines Joseph, alias "Nini Pompéi" au sein de ce mythique cabaret spectacle des Champs-Élysées, à Paris. La jeune fille, originaire de Saint-Claude, y a même signé un contrat à durée indéterminée (CDI), il y a un an.

Elle était en Guadeloupe, pour les fêtes de fin d’année.

Ines Joseph, alias "Nini Pompéi", a passé les fêtes de fin d'année en Guadeloupe.

Des déconvenues...

Pourtant, au début de sa carrière, la danseuse guadeloupéenne de 24 ans se destinait plutôt à une carrière de danseuse étoile. 

De base, moi, je voulais juste devenir danseuse classique. J’avais fait une formation et j’étais venue sur Paris dans ce but. Mais, à chaque fois, on me disait que je n’avais pas le physique, que j’étais trop grande.

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse

Car du haut de son mètre 75, Ines ne rentre pas dans les critères d’un rat d’opéra. Sa taille prend beaucoup, voire trop de place sur les autres danseurs.  

Les danseuses classiques, à Paris, sont petites et il faut faire partie d’un corps de ballet, toutes les danseuses doivent vraiment faire la même taille.

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse

La jeune fille a écumé plusieurs concours en Guadeloupe pour tenter de vivre de sa passion. Mais son rêve représentait un coût élevé pour sa mère, Sophie Joseph. 

C’est aussi un budget ! Il y a un investissement physique et financier ! Sans compter qu’il faut payer les tenues et les chaussures à changer.

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse

Après le temps des désillusions, Inès est partie tenter sa chance à New York, à l’école de danse Alvin Hailey, puis en Angleterre, ou encore en Italie.

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse

... jusqu’à une place sur mesure !

Elle a ensuite décidé de s’ouvrir à d’autres univers, comme le mannequinat ou le cabaret. C’est alors qu’elle a décroché un job au Paradis Latin.

Elle est allée en touriste, faire l’audition du Paradis Latin et elle a été le coup de cœur de Kamel Ouali, le chorégraphe qui a fait le cabaret avec Iris Mittenaere, la Miss univers.

Sophie Joseph, maman d’Ines Joseph

Sauf que moi, j’ai préféré le Crazy Horse, c’est plus féminin et quand j’ai vu le show... j’ai été vraiment subjuguée par les danseuses.

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse

Sa cambrure naturelle a séduit, dans ce milieu très sélect !

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse


Et danser nue ne lui pose aucun souci...

On est vraiment habillées de lumière. Après, on ne se rend pas compte qu’on est nues, parce qu’on a plein de petits accessoires à mettre, même des boucles d’oreilles.

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au "Crazy Horse"

Comme toutes Crazy Girls, Ines joseph s’est choisi un nom de scène ; elle est devenue "Nini Pompéi" la veille de sa première entrée en piste.

Ma directrice artistique m’avait demandé des informations, par rapport à mon enfance, comment on me prénommait quand j’étais petite... J’avais dit Nini. Pompéï, c’est parce que, petite, j’étais passionnée d’histoire (je voulais être archéologue).

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au "Crazy Horse"

Ines Joseph, alias Nini Pompéï, danseuse au Crazy Horse

Forte de son expérience, la Guadeloupéenne a quelques conseils pour celles et ceux qui souhaiteraient intégrer ce milieu : il faut, selon elle, débuter jeune, être déjà professionnel(le) vers 15 ans et être polyvalent.