La municipalité de Petit-Bourg espérait depuis plus d'une semaine ouvrir de nouveau ses écoles, malgré le conflit qui l'oppose à l'UTC-UGTG. Ce vendredi matin, elle a pu enfin y arriver, mais dans des conditions minimales.
L'un dans l'autre, le conflit social dans lequel les collectivités sont embourbées a tout de même un prix. En effet, le retour des élèves en classe a demandé l'intervention de prestataires pour la désinfection, la sécurité et la mise en place d'un service minimal pour l'encadrement des enfants. C'est ce processus, expliqué par Magali Salibur, élue déléguée à l'enseignement et à l'éducation, qui a permis à Petit-Bourg, ce vendredi 19 mars au matin, d'accueillir de nouveau ses élèves alors que les écoles étaient fermées depuis le 22 février dernier.
Tout n'est pas gagné
Les parents, s'ils sont heureux de cette avancée, savent aussi que le conflit est toujours en cours. Mais ils considèrent tout de même l'ouverture des écoles comme une victoire surtout après leur mobilisation du 14 mars dernier. Après tout, cela fait plus d'un an que les élèves vivent une scolarité en pointillés.