Réticences générales face à la volonté du gouvernement de relancer l'activité des établissements scolaires

Après l'annonce du Premier Ministre ce dimanche, le ministre de l'Education a évoqué ce mardi un retour à l'école étalé sur trois semaines, par niveaux de classe. Une décision qui fait l'unanimité contre elle, tant du côté politique que parmi les syndicats de l'éEducation nationale
Les parents d'élèves tout autant que les organisations syndicales de l'Education n'avaient pas manqué de réagir à l'annonce faite par Edouard Philippe quant au retour des élèves dans les établissements scolaires. Toutefois, tous attendaient les précisions du ministre de l'Education nationale pour connaître le plan décidé par lui pour mettre en oeuvre ce retour. Lors d'une audition à l'Assemblée nationale, le ministre a précisé que ce retour à l'école à partir du 11 mai serait étalé sur trois semaines par niveaux de classe.
Mais globalement, les organisations syndicales ne l'entendent pas de cette oreille. Ils en sont même à demander s'il ne vallait pas mieux terminer l'année en confinement pour s'atteler à la préparation de la prochaine année scolaire.
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Du côté du Syndicat SE-UNSA Manik Siar Titeca ne comprend pas les annonces du ministre de l’Education nationale et considère elle aussi que les conditions de la reprise ne sont pas réunies.

Manik Siar Titeca


Des inquiétudes partagées par les parents d'élèves qui comptent bien se faire entendre avant qu'une telle décision ne soit mise en pratique.
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Mais les parents et les personnels de l'Education nationale ne sont pas les seuls à craindre un tel retour à l'école dans trois semaines. Les présidents de deux collectivités majeures comptent tout faire pour éviter ce retour à l'école.
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Reste maintenant à savoir si le gouvernement considérera devant une telle unanimité, que la Guadeloupe sera, en la matière, l'exception qui confirme la règle qu'il aura lui-même édictée.