Quand on travaille à la blanchisserie du Centre Hospitalier de Basse-Terre on dessert sept établissement et on voit passer près deux tonnes de linges par jour .
Alors, pour ne jamais manquer d'eau, il y a la bâche, le lieu de leur réserve, qui peut contenir 100m3. Mais dimanche soir, alors que le circuit d'alimentation est affecté par la casse de l'usine de Beauvallon, la réserve qui contenait au moins 50m3 est elle aussi à sec.
Impossible donc pour la blanchisserie d'accomplir la mission qui est la sienne. Il faut alors se mettre en bas régime, limiter les opérations chirurgicales de l'établissement, faire appel aux pompiers pour un apport en eau, il sera de 36m3 et même, faire un prêt de matériel auprès du CHUG pour compenser ce que l'on ne peut pas laver à Basse-Terre.
Une crise qui aura duré 48 heures, le temps de la réparation de l'usine de Beauvallon sur la Rivière Saint Louis. un temps qui aura malgré tout perturbé le fonctionnement de l'établissement.
Depuis, les agents de la blanchisserie du CHBT ont redoublé d'efforts pour revenir à la normale.
Il restera cependant à comprendre et à savoir comment les réserves du CHBT ont pu ainsi être utilisées à d'autres fins, jusqu'à créer un telle difficulté dans l'exercice de ses missions.