Sébastien Lecornu a confirmé, par réseaux sociaux, le retour des motifs impérieux de déplacement pour se rendre en Guadeloupe et en Martinique depuis l'Hexagone dès le 2 février prochain.
Alors que la France estime les contaminations par le variant Anglais entre 500 et 2 000 par jour, les territoires de l'Outre-Mer, malgré le redémarrage de la saison touristique, restent plus ou moins épargnés. Et cela devrait durer, puisque Sébastien Lecornu a annoncé, ce jeudi 28 janvier, par Twitter, le retour des motifs impérieux de déplacement de l'Hexagone vers la Guadeloupe et la Martinique. Cela implique concrètement, la présentation d'une attestation justifiant d'un motif impérieux d'ordre familial, un motif de santé relevant de l'urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé en plus d'un test PCR négatif datant de moins de 72h.
⚠️ À ce jour, les variants #Covid19 ne circulent pas dans les Antilles : nous devons tout faire pour les protéger de ce nouveau risque !
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) January 28, 2021
↪️ Des motifs impérieux seront mis en place pour se rendre en Guadeloupe et en Martinique à compter du mardi 2 février. (1/2)
Fin de la saison touristique
Des dispositions similaires ont déjà été prises et annoncées dans d'autres départements d'Outre-Mer et notamment à la Réunion où ils entrent en vigueur ce 28 janvier. En tout cas pour ce qui est de la Guadeloupe et de la Martinique, le ministère de l'Outre-Mer annonce mettre en place des mesures spécifiques pour soutenir les secteurs économiques impactés par ces restrictions. En clair, la petite saison touristique démarrée au mois de décembre est bel et bien terminée.
Avec les @Prefet971 et @Prefet972, nous allons accompagner les secteurs économiques impactés par ces mesures indispensables pour protéger la santé de nos concitoyens et préserver une vie économique à l'intérieur de ces territoires. (2/2)
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) January 28, 2021
Enfin, depuis le début de la semaine, les tractations vont bon train sur le mode de confinement qui sera choisi et annoncé par le gouvernement, le retour des motifs impérieux renforce les soupçons sur un confinement dit "serré" bien plus strict que le deuxième.