Aucun blessé dans un accident d'avion, à Saint-Barthélemy, ce vendredi matin

Voici le Piper PA 28 R 180 qui s'est crashé à l'atterrissage à St-Barthélemy - 15/04/2022.
Plus de peur que de mal, ce vendredi matin, alors qu'un petit avion de tourisme a raté son atterrissage, à Saint-Barthélemy. Les quatre occupants de l'appareil ont été secoués, mais aucun blessé n'est à déplorer.

Un avion monomoteur s'est crashé, dans la matinée de ce vendredi 15 avril 2022, sur la piste de l'aéroport Saint-Barthélemy-Rémy-de-Haenen. C'était vers 9h30.

L'accident, fort heureusement, n'a pas fait de blessé.

Un regrettable accident

Sur les images de la caméra de vidéo-surveillance du Col de la Tourmente, on voit le petit appareil de tourisme arriver de très haut, s'abaisser et s'affaisser sur le côté droit, au moment où il touche le sol. Par la suite il a glissé sur son aile, avant de s'immobiliser. Y aurait-il eu un problème de train d'atterrissage ? C'est en tout cas ce qu'a expliqué, de prime abord, Michel Fauconnier, le président de l'aéroclub "Les Ailes Guadeloupéennes", qui pilotait le Piper PA 28 R 180. Il avait trois personnes, à son bord ; trois amis.

Des spécialistes du pilotage analysent différemment les images et parlent d'une erreur de pilotage. L'avion aurait décroché, car il est arrivé à une vitesse trop basse, selon certains.

Michel Fauconnier, qui a 3000 heures de vol à son compteur, a été auditionné durant plusieurs heures, par les gendarmes de Saint-Barthélemy. Ces derniers ont cherché à en savoir davantage sur la pilote, mais aussi sur l'avion (maintenance, état général...) ou encore s'il s'agissait d'un vol payant.

Avec du recul, il estime qu'il a peut-être commis une erreur et a joué de malchance. Un accident, certes, est vite arrivé, quelque-soit le véhicule utilisé.

Michel Fauconnier : "C'est un facteur de pas de chance. C'est peut-être une erreur de pilote. Moi, je pense que c'est les deux. J'ai dû faire une petite erreur et arriver un peu vite, peut-être. mais l'avion est fait pour supporter le choc".

Après le choc, les occupants du Piper se sont regardés et ont constaté qu'ils étaient indemnes. Le temps qu'ils reprennent leurs esprits, les pompiers étaient là, à leur chevet, a raconté Michel Fauconnier.

Aujourd'hui, l'avion est réformé. Le coût des réparations excède sa valeur.