Le conseil exécutif de la Collectivité de Saint-Martin a demandé jeudi 25 février, à l'unanimité au gouvernement et au ministre de l'Outre-mer, Sébastien Lecornu, de lever les motifs impérieux pour les voyages à destination de Saint-Martin.
Les élus du conseil exécutif de l'île estiment qu'il est indispensable "de tenir compte de l'importante et structurelle dépendance de l'économie saint-martinoise au secteur du tourisme".
Une demande "vitale pour l'économie"
Le président de la Collectivité de Saint-Martin Daniel Gibbs et la totalité du conseil exécutif demandent au gouvernement d'envisager une perspective d'ouverture totale du territoire aux "visites d'agrément et d'affaires dès le mois de mars".
Pour Daniel Gibbs, "il est vital pour l'économie du territoire et son équilibre social que l'exigence de motifs impérieux pour se déplacer, imposée brutalement le 2 février dernier, soit supprimée le plus vite possible".
Les élus estiment que tout doit être fait pour lever les mesures de restrictions de déplacement par "voies terrestres, maritimes et aériennes en particulier celles affectant les déplacements aériens entre Saint-Martin, les Antilles et la France hexagonale".
Pour le conseil exécutif, cet objectif de levée programmée des restrictions doit être assorti de mesures d'assouplissement "décidées localement" et évaluées à un rythme hebdomadaire.
Le 8 février, La préfecture avait décidé de lever l'obligation de motifs impérieux pour les voyages entre les deux îles antillaises de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, après une bronca de la classe politique.