Près de cinq ans après le passage de l'ouragan Irma (septembre 2017), et après un premier marché annulé, le nettoyage des fonds marins et des épaves de bateaux peut commencer en partie française de Saint-Martin.
Certains de ces bateaux hors d’usage (BHU) présentent un danger immédiat, notamment pour l’environnement.
C'est un projet de plus de 5 millions d'euros qui va permettre de faire renaître le lagon. Et permettre aux plaisanciers et autres activités nautiques de pouvoir se relancer sereinement dans toutes les eaux territoriales de Saint-Martin.
Christophe Lieb, directeur de la prévention et de la gestion des risques majeurs - Collectivité de Saint-Martin
C'est une société néerlandaise, spécialisée dans le démantèlement et le démontage qui a obtenu le marché. Elle vient d'achever le nettoyage des eaux de la partie néerlandaise de l'île.
Nous pourrons afficher un lagon aussi propre et une mer aussi dégagée que celle du côté hollandais.
Christophe Lieb
Quatre à six jeunes Saint-Martinois doivent être embauchés via la Mission locale. Une façon d'acquérir une formation spécialisée dans un domaine potentiellement porteur d'emplois. Reste maintenant à négocier une rallonge budgétaire avec l'Europe et l'Etat, puisqu'une décision prise à l'époque a alourdi la charge de la Collectivité.
Le Préfet a déclaré que toute épave était nue de propriétaire, donc la Collectivité se retrouve dans l'obligation de devoir prendre en charge cette destruction en lieu et place des propriétaires.
Christophe Lieb
La Collectivité apporte 440 000 euros à ce chantier qui pourrait durer un an. Le recensement des 140 épaves remonte à 2018.
Au moins une soixante d'autres objets flottants dangereux ont été recensés depuis.
Après leur enlèvement, les épaves seront acheminées sur le chantier naval de Sandy Ground, pour y être traitées. Elles seront ensuite recyclées, à l’écosite de Grandes Cayes.