Le Tribunal administratif a annulé les deux délibérations votées par la Collectivité de Saint-Martin début 2019, qui actaient le changement de gouvernance de la SEMSAMAR. L'une d'elles autorisait le président de la SEM à briguer le poste de PDG. Une décision qui ne change rien selon la Collectivité.
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La création du poste de Président Directeur Général de la SEMSAMAR remonte à début 2019. Quelques jours plus tôt, les élus de la collectivité votent deux délibérations pour permettre au 2e vice président Yawo NYUADZI, déjà président de la SEM, d’occuper le poste. Ce passage à une gouvernance locale via un regroupement de fonctions est ressenti par certains actionnaires comme une manœuvre visant à écarter la Guadeloupéenne Marie-Paule Bélénus-Romana, jusque là directrice générale. Les représentants des Antilles Guyane, où la SEMSAMAR opère l’essentiel de ses marchés, critiquent vivement l’opération.
C’est aussi le sentiment de Louis MUSSINGTON. Le conseiller territorial d’opposition saisit le tribunal administratif en mars dernier, au motif que les élus n’ont pas eu assez d’information pour pouvoir se prononcer. Un argument souligné par le rapporteur public il y a trois semaines... Et retenu par le tribunal administratif qui annule donc les délibérations de la Collectivité.
Ce jugement ne devrait cependant pas remettre en cause le pilotage de la SEMSAMAR par un PDG. Et c’est ce que retient la Collectivité, qui n’écrit pas un mot dans sa réaction, sur les raisons de la décision rendue par les magistrats.
C’est aussi le sentiment de Louis MUSSINGTON. Le conseiller territorial d’opposition saisit le tribunal administratif en mars dernier, au motif que les élus n’ont pas eu assez d’information pour pouvoir se prononcer. Un argument souligné par le rapporteur public il y a trois semaines... Et retenu par le tribunal administratif qui annule donc les délibérations de la Collectivité.
Ce jugement ne devrait cependant pas remettre en cause le pilotage de la SEMSAMAR par un PDG. Et c’est ce que retient la Collectivité, qui n’écrit pas un mot dans sa réaction, sur les raisons de la décision rendue par les magistrats.