Il n'y a plus d'espace pour inhumer en pleine terre (en creusant un trou) et la plupart des personnes dont les membres de la famille sont enterrés sont encouragées à construire par dessus les tombes.
Egbert Doran, ministre du Logement public, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Infrastructure de Sint Maarten
Egbert Doran a expliqué que 420 caveaux étaient actuellement utilisés au cimetière de Cul-de-Sac, à l'exception de quelques-uns, créés pour les enfants.
Si le ministère a entrepris la construction de caveaux supplémentaires, le terrain n'étant pas extensible, c'est un nombre limité de nouvelles tombes qui verra le jour. De plus, l'aire en pente ne permet pas davantage de constructions.
Pour le ministre, un facteur important vient expliquer ce manque de place. Il a détaillé le nombre de morts sur les quatre dernières années : 258 décédés en 2022, 241 en 2021, 233 en 2020 et 194 morts en 2019.
Egbert Doran n'a d'ailleurs pas manqué de souligner que le nombre de morts avait considérablement augmenté ces dernières années. Entre 2010 et 2018, la moyenne était de 174 morts.
Il est donc important pour le gouvernement de Sint Maarten de trouver des solutions. "D'ici la fin de l'année" a martelé un Egbert Doran, inquiet.
L'une des solutions envisagée est l'utilisation d'urnes. Le gouvernement prévoit d'inciter les familles à incinérer leurs morts et ainsi les placer dans des colombariums, qui prennent moins de place.
Un solution à court terme, pour le ministère qui a également annoncé son intention de chercher un terrain afin d'y aménager un nouveau cimetière public.