Ouragan Irma : quel usage des dons en faveur de Saint-Martin fait par la Fondation de France ?

Vue de Saint-Martin, après le passage de l'ouragan Irma, en septembre 2017.
Après le passage de l’ouragan Irma, il a y 5 ans, sur l’île de Saint-Martin, un élan de solidarité s’était manifesté en faveur des sinistrés. La Fondation de France avait recueilli plus de 15 millions d’euros. L’organisme a fait le point sur la répartition de ces fonds.

Les Saint-Martinois s’en souviennent encore : il y a 5 ans, dans la nuit du 5 au 6 septembre 2017, l’ouragan de catégorie 5 Irma ravageait l’île du Nord de l’arc antillais.

Un formidable élan de solidarité avait vu le jour, dès le lendemain de la catastrophe, après la diffusion des images des stigmates laissés par le puissant phénomène. Parmi les donateurs, de nombreux Guadeloupéens, à titre privé ou associatif, avait mis la main à la poche, pour apporter de l’aide aux sinistrés ; plongés dans le chaos.

D’autres organismes était également venus soutenir le territoire en souffrance.
La Fondation de France, notamment, avait lancé un appel aux dons. Elle avait reçu 15,2 millions d’euros. 

Comment la Fondation de France a utilisé les dons à Saint Martin ?

Une très grande partie des fonds collecté a d’ores et déjà été mise à profit.

13 millions d’euros ont été engagés dans une centaine d’actions. Outre l’aide directe aux sinistrés, la somme a servi à la reconstruction et à la réhabilitation des maisons, à la relance de l’économie, à l’aide à l’éducation et à la vie culturelle, ainsi qu’à la préservation de l’environnement.

Une partie de l’enveloppe a été utilisée, pendant la crise sanitaire liée à la Covid-19, entre mars et juin 2020. Il s’agissait alors d’aider les Saint-Martinois à faire face aux conséquences économiques et sociales de la pandémie et du confinement.

Aujourd’hui, le soutien de la Fondation de France est toujours opérationnel, mais se matérialise autrement. Ce sont les acteurs associatifs qui en bénéficient pour professionnaliser et pérenniser leurs actions, tant en matière de gestion administrative et financière, que sur les questions de logistique, de ressources humaines, ou de travail en réseau.

Parallèlement, l’organisme soutient des projets de protection de l’environnement, telle que la valorisation des zones sinistrées, la collecte des déchets, l’éducation à l’écologie et, surtout, la prévention des catastrophes naturelles.
Objectif : limiter la casse, en cas de nouveau phénomène majeur.