COVID-19 : morne saison pour les transports maritimes

Ils ont dû supporter en silence la période de confinement et ses conséquences pour leur activité mais, depuis, les armateurs ont dû mal à retrouver une pleine activité. Sur la ligne entre les Saintes et Trois Rivières, ils veulent encore croire à des jours meilleurs, qui finiront bien par venir.
Quand ils naviguent entre les îles des Saintes et Trois Rivières, c'est souvent avec un sentiment partagé, entre la résignation et l'obligation de continuer. Obligation parce que, sans eux, les habitants des deux îles subiraient un nouvel enclavement. Et puis, dans ces îles, qui vivent de tourisme, même si les clients se font rares, en ces temps de pandémie, le peu qu'ils soient est toujours mieux que rien. Alors, les amateurs continuent, bon gré mal gré. 
Se remettre de la période de confinement n'aura pas été simple, pour eux non plus. Et, à la reprise, ils devaient garantir des mesures de distanciations physiques peu propices pour une vraie relance de l'activité. 

Alors, chacun aménage comme il peut. Et la basse saison ne les aide vraiment pas.
©guadeloupe
En la matière, aux difficultés globales du moment, s'ajoutent celles que chacun a, selon son statut. A côté des armateurs privés, qui avouent boire la tasse, la commune de Terre de Haut, propriétaire du Béatrix n'est pas non plus à la fête. On pourrait même dire que c'est tout le contraire. 
©guadeloupe
 

Ce samedi matin, entre Trois Rivières et Les Saintes, il n'y avait pas beaucoup de voyageurs. Les bateaux n'ont, donc, pas fait le plein. Mais ceux qui résistent encore seront tous à l'heure, cet après-midi et encore demain et les jours d'après, autant qu'ils le pourront, en attendant ces fameux jours meilleurs.