Selon les premiers éléments de l’enquête, ces coquillages auraient été pêchés dans l’île voisine d’Antigua. Ce trafic totalement illégal pourrait coûter très cher au propriétaire de la saintoise, un pêcheur professionnel dénommé Marcus, qui pratique également le pescatourisme au départ du canal des Rotours à Morne à l’Eau.
Selon le code rural et des pêches maritimes, il encourt la confiscation de son navire et une amende de 22 500 euros. Une peine qui pourrait être majorée par les Douanes, puisqu’il s’agit d’une importation illégale en provenance d’un pays tiers d’une espèce menacée inscrite au registre CITES et donc soumise à autorisation.
Cette saisie intervient la veille de l’ouverture officielle de la saison de la pêche aux lambis, soit du 1er octobre au 31 janvier. Une réouverture sur fond de dissension au sein de la profession. Les professionnels des Saintes réclament un moratoire de deux ans supplémentaires afin de permettre la reconstitution des stocks.