La délégation sénatoriale aux Outre-mer s’est réunie la semaine dernière. Quelques mois après la mise en place du “plan Sargasses 2”, pour les quatre prochaines années, Alain Carton, le chargé de mission à la direction générale des Outre-mer a souligné le changement de temporalité du phénomène sargasse. Il est maintenant permanent (donc des sargasses, il n’y en aura encore et toujours) et par conséquent, les communes concernées par l’échouement de ces algues ne peuvent pas être classées en « catastrophe naturelle ».
Alain Carton, chargé de mission à la direction générale des Outre-mer
Alain Carton, chargé de mission à la direction générale des Outre-mer
Alain Carton, a cependant précisé les points clés pour lutter contre le phénomène des sargasses. Et notamment la mise en place de comités de pilotage locaux dans les territoires concernés, pour assurer notamment le stockage.
Alain Carton, chargé de mission à la direction générale des Outre-mer
Alain Carton, chargé de mission à la direction générale des Outre-mer
Rappelons que, si la prolifération des sargasses n'est pas un phénomène nouveau, au XVe siècle déjà, l'explorateur Christophe Colomb avait pu observer ces masses flottant dans l'océan, depuis 2011, les algues connaissent toutefois une expansion sans précédent dans le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes.
Depuis, chaque année, d'importantes quantités de sargasses sont apparues au large des côtes. Si l'année 2013 a semblé faire exception, 2018 a marqué un record avec la formation de ce que les chercheurs ont appelé la "grande ceinture des sargasses de l'Atlantique".