Arrivées de sargasse en masse sur nos côtes. Les maires tirent la sonnette d’alarme. Plusieurs communes de la Riviera du Levant, sont affectées, tout comme les communes de la Côte sous Le vent. L’île de Marie-Galante est particulièrement touchée.
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Les sargasses sont arrivées de façon massive sur nos côtes. De partout nous viennent les images des rivages guadeloupéens défigurés par l'océan rouge qui s'étale au grand désespoir des communes.
Une fois encore Marie-Galante est durement touchée. Avec des échouages impressionnants à Capesterre et dans une moindre mesure à Grand-Bourg. La communauté de Communes est sensée intervenir en soutien des services techniques des mairies mais pour l’heure, par manque de moyens, la tâche s'annonce particulièrement ardue.
Situation analogue à Saint François. Le maire de Saint-François, Laurent Bernier, va tenter de mettre en place, aujourd’hui, une sorte de barrière en pleine mer pour stopper ces sargasses qui envahissent la marina de la commune.
Le préfet de région propose aussi de mettre en action une pompe Polmar pour créer un courant de surface et dévier ces algues brunes.
Laurent Bernier a contacté les affaires maritimes et le CROS Antilles Guyane pour aider sur son action.
Ce lundi matin, sur la plage du bourg de Sainte-Anne, c’est à un spectacle inédit qu’ont pu assister les nombreux touristes, et les commerçants : une nappe d’algues brunes a complément recouvert entièrement la plage et la baie des galbas, rendant quasi impossible la baignade.
Une réunion en sous-préfecture ce mardi après-midi, à laquelle devrait participer Jean-Pierre Dupont, le président de la CARL. Dans un communiqué, la communauté d’agglomération La Riviéra Du Levant rappelle que les sargasses ne sont pas des déchets et ne relèvent donc pas de la compétence de la communauté, mais l’EPCI va faire un effort pour aider ses communes.
Il y a déjà des nettoyages mécanisés mis en place depuis 2016. Plus de 700 000 euros ont été engagés. Mais vu l’étendue des masses d’algues qui arrive, Jean-Pierre Dupont, le président de la communauté, interpelle l’Etat et les collectivités majeures.
Jean-Pierre Dupont a d’ailleurs adressé un courrier à Ary Chalus, le président de région. Il déplore aussi l’absence d’une veille sanitaire adéquate.
Et Eric Jalton, maire des Abymes et président de Cap Excellence soutient la demande de la CARL pour le classement de l’archipel en état de catastrophe naturelle.
Sur la Côte sous le Vent, petite journée de répit. Les sargasses présentes la veille s'étaient retirées le lendemain, du fait du vent. Mais pour combien de temps ?
Une fois encore Marie-Galante est durement touchée. Avec des échouages impressionnants à Capesterre et dans une moindre mesure à Grand-Bourg. La communauté de Communes est sensée intervenir en soutien des services techniques des mairies mais pour l’heure, par manque de moyens, la tâche s'annonce particulièrement ardue.
Marize Etzol, présidente de la Communauté des communes de Marie Galante
Le préfet de région propose aussi de mettre en action une pompe Polmar pour créer un courant de surface et dévier ces algues brunes.
Laurent Bernier a contacté les affaires maritimes et le CROS Antilles Guyane pour aider sur son action.
Pascal Pétrine Guadeloupe La 1ère
Il y a déjà des nettoyages mécanisés mis en place depuis 2016. Plus de 700 000 euros ont été engagés. Mais vu l’étendue des masses d’algues qui arrive, Jean-Pierre Dupont, le président de la communauté, interpelle l’Etat et les collectivités majeures.
Jean-Pierre Dupont a d’ailleurs adressé un courrier à Ary Chalus, le président de région. Il déplore aussi l’absence d’une veille sanitaire adéquate.
Et Eric Jalton, maire des Abymes et président de Cap Excellence soutient la demande de la CARL pour le classement de l’archipel en état de catastrophe naturelle.
Sur la Côte sous le Vent, petite journée de répit. Les sargasses présentes la veille s'étaient retirées le lendemain, du fait du vent. Mais pour combien de temps ?