Depuis hier, samedi 25 juin, se déroulent les journées nationales des sauveteurs en mer qui interviennent au sein de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Cette dernière dispose de trois stations en Guadeloupe : Pointe à Pitre, Basse-Terre et Les Saintes, et de trois vedettes.
80 volontaires sont à disposition afin de porter secours en mer. L’an dernier, ce sont 90 opérations qui ainsi été réalisées. Mais l’association vit principalement de dons… C’est donc l’occasion, à l’instar de ces donateurs.
Ce ne sont que des volontaires mais le financement est quand même important pour eux et c'est quelque chose qui est, pour les gens de la mer, sécurisant. Ils prennent la mer dans des conditions où les plaisanciers sont dépassés et cela coûte très cher. Sans ça, ils ne seraient plus là.
Un donateur
Nous, on est adhérents de la SNSM, on a un petit bateau à la Marina alors on connaît l'utilité et le but de l'association. Il faut vraiment la faire vivre parce qu'en sortie en mer on peut rencontrer au quotidien des petits soucis et ils interviennent à n'importe quelle heure et 7j/7.
Une donatrice
Entretien, carburant, équipement des sauveteurs et des nageurs de bord. Faire fonctionner une vedette et la station coûtent cher : environ 30 000 euros par an.
Et pour engranger des fonds, les sauveteurs en mer jouent les opérations séduction tout ce week-end avec des visites guidées à bord d'une vedette et vente de gadgets aux couleurs de la Société nationale de sauvetage en mer.
A (re) voir le reportage de Marie-Lyne Plaisir et Bruno Pansiot-Villon