Sécheresse : Le préfet prolonge les mesures de restriction de l’utilisation de l’eau pour 31 jours.

Les précipitations se sont faites rares depuis la fin du mois de mars. La sécheresse s’est installée rapidement et de façon généralisée en Guadeloupe. Conséquence : la production d’eau potable a fortement diminué en plusieurs parties du territoire. 
La sécheresse a conduit le préfet de Guadeloupe à signer le 9 avril dernier un premier arrêté restreignant provisoirement l'usage de l’eau pour une durée d’un mois, sur l’ensemble de l'archipel de la Guadeloupe.
Depuis, il n'a pas suffisament plu pour inverser la tendance, et les prévisions météorologiques ne laissent pas espérer de pluies importantes à court terme.

La situation des cours d’eau de Basse-Terre, qui alimentent en grande partie la Grande-Terre, reste préoccupante, selon la préfecture : les seuils d’alerte sont atteints sur les stations hydrométriques de « Capesterre-Belle-Eau », « Maison de la forêt », « La Boucan » et « Vieux-Habitants » .

Marie-Galante est revanche sortie de son niveau d'alerte, la situation de sa nappe s'étant améliorée. 

Le préfet de Guadeloupe a donc décidé de prolonger pour un mois les mesures de restriction, par arrêté préfectoral.

Pour les usages domestiques, l’arrêté encadre notamment l’arrosage des potagers et des espaces verts, le lavage des véhicules, terrasses ou façades, ou encore la mise à niveau des piscines. Ces restrictions concernent l’ensemble de la Guadeloupe, à l’exception de l’île de Marie-Galante.

Les prélèvements d’eau pour les usages agricoles et industriels sont également restreints sur tout le territoire sauf le sud de la Côte sous le vent et Marie-Galante.

Ces dispositions visent à garantir la satisfaction des besoins en eau du plus grand nombre d’usagers pour les usages domestiques prioritaires. L’eau est une ressource précieuse en période de sécheresse. Il convient donc que chacun, individuellement, réserve son usage au strict nécessaire pour le bénéfice de la collectivité.