La fédération de l’énergie appelle l’ensemble des agents IEG à se mobiliser et à entrer en grève les 23 et 24 de ce mois de juin, pour une durée de 48 heures renouvelables. Au coeur des revendications : Aucun licenciement dans les industries électriques et gazières de la Guadeloupe.
Ch. Horn, Ch. Theophile et R. Lami •
L'enjeu, c'est Jimmy Thélémaque qui le rappelle. Le secrétaire général de la fédération de l’énergie CGTG le souligne dans un message sur les réseaux sociaux
Une Loi portant sur la transition énergétique se prépare. En aucun cas, elle ne peut provoquer des licenciements. Ce n’est pas sa vocation en France hexagonale, elle n’a pas (par conséquent) lieu de l’être en Guadeloupe deja fortement touchée par un chômage endémique. pic.twitter.com/NPWbbq4Mu4
Ils sont allés rencontrer la Région ce lundi. Mais cette réunion n’a pas permis de débloquer la situation. Ils veulent toujours que l'absence de licenciment dans leur secteur soit reconnu comme principe de base. Mais la fédération de l’énergie CGTG réclame aussi la création d’un pôle public de l’énergie intégrant l’ensemble des industries électriques et gazières existantes en Guadeloupe, l’harmonisation de l’application des dispositions du statut national des IEG, y compris aux intérimaires intervenants au sein des IEG ; ainsi que l’application de l’accord BINO à toutes les entreprises du secteur.
La fédération dit aussi et surtout qu'elle refuse la fermeture de la centrale énergie Antilles de Jarry, qui a fait un bénéfice de plus de 17 millions d’euros de 2015 à 2018. Jimmy Thélémaque, secrétaire général de la fédération de l’énergie CGTG
Des propositions sur lesquels les organisations syndicales souhaitent toujours un approfondissement et des engagements fermes pour garantir les emplois.
Le préavis de grève déposé par la CGTG à la centrale Energie Antilles arrive à échéance dès demain mais la Région a bon espoir de tout mettre en oeuvre pour éviter à la Guadeloupe tout "black out"Le président Ary Chalus souhaite étudier avec le SyMeg la transformation de la Centale Energie Antilles dans une optique énergie mixte voire bio énergétique. Avec à la clé, la sauvegarde des 25 emplois particulièrement menacés.