Fatigue, douleurs musculaires, ralentissement physique, manque de sommeil essoufflement et parfois des troubles encore plus sévères, premier enseignement de cette étude, un an après avoir fait un covid lourd, 20% des patients souffrent de déficience physique et mentale très grave, 30% d’une déficience grave, 11% de séquelles modérées avec des troubles cognitifs et 39% de symptômes légers.
Il s’agit souvent d’inflammation systémique. Les professionnels pensent donc que la solution pourrait passer par des stratégies anti-inflammatoires complexes puisqu’il faudra cibler simultanément les dysfonctionnement physiques et mentaux pour atténuer les symptômes.
Pour l’heure les recherches se poursuivent car, face à ces cas de covid long, ni l’administration de médicaments, ni d’autres formes d’interventions médicales ne se sont révélées efficaces.
Autre enseignement de cette étude, la question du profil des malades face à la récupération. Elle montre que tous les patients ne sont pas égaux en la matière. Il est en effet plus difficile pour les femmes, pour les personnes obèses et pour ceux qui ont été placés sous ventilation mécanique lors de leur hospitalisation de retrouver pleinement la santé.