SMGEAG : le tribunal administratif ordonne à nouveau la réintégration du DG Franck Brachet

Le siège de l'ancien SIAEAG qui devient celui du nouveau SMO.
Le feuilleton, voire le bras-de-fer, se poursuit, entre Jean-Louis Francisque, le président du SMGEAG et Franck Brachet, recruté en mai 2022 comme directeur général, puis renvoyé en juillet. Pour la seconde fois, le tribunal administratif ordonne la réintégration du cadre.

Nouvel échec du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), dans sa tentative de licencier son directeur général, Franck Brachet.

Suite à la requête en référé de ce dernier, enregistrée le 9 novembre dernier, le tribunal administratif suspend l’exécution de l’arrêté du 8 septembre ; l’ordonnance du juge est datée du 17 novembre 2022.

Dans l’arrêté en question, l’opérateur unique de l’eau soutient que "Franck Brachet ne remplit pas les conditions d'accès au poste de directeur général des services, créé par la délibération du 03 mars 2022". L’opérateur refuse de réintégrer le cadre dans ses fonctions, malgré une première décision en référé du tribunal administratif, en sa faveur, remontant au 23 août.

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Le président du SMGEAG, Jean-Louis Francisque, avait mis fin aux fonctions de Franck Brachet, le 7 juillet 2022, après plusieurs alertes, notamment du syndicat CFTC des territoriaux. Le poste de directeur général était ouvert aux titulaires du grade d’ingénieur hors classe, alors que le professionnel recruté est ingénieur en chef. Celui-ci n’aura été en poste que l’espace de deux mois.

Franck Brachet affirme que le choix de son profil a été fait en toute connaissance de cause.

Le tribunal administratif condamne aussi le SMGEAG à verser la somme de 1200 euros à son directeur général désavoué.