Tensions entre des maires du sud Basse-Terre et la présidente de la CASBT

La colère de certains maires de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe. Ils estiment ne pas avoir été soutenus par leur collectivité, après le passage de Maria. Les maires ont reproché a la présidente de l’institution son silence. 
La colère d'Emmanuel Duval, le maire de Terre-de-Bas, l'étonnement de Thierry Abelli, maire de Bouillante, l'exaspération de Marie-Yveline Ponchâteau, maire de Baillif ou encore l'interrogation de Marie-Luce Penchard, maire de Basse-Terre, ont dû faire bouger les lignes. Après plusieurs jours de silence, la présidente de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe, Lucette Michaux-Chevry, envoie enfin le signal tant attendu et organise, ce lundi soir, une réunion. Sans doute une réponse, à ces maires qui n'ont pas hésité à monter au créneau et à dénoncer à la presse l'attitude de la patronne de la CASBT.

Réunion sous tension 

Une réunion, donc, avec comme seul point à l'ordre du jour, le bilan post-Maria. Suffira t-elle à calmer le jeu ? Rien n'est moins sûr. L'ouragan Maria a sans doute, mis en évidence un malaise. Mais les difficultés à la CASBT remontent plus loin. L'épisode politico-judiciaire, mais également le mandatement contraint et forcé au SIAEAG ont beaucoup fragilisé la capacité financière de la structure. La communauté d'agglomération a aujourd'hui les caisses vides. Ces difficultés réduisent donc sa marge de manoeuvre.
Après une tentative de déstabilisation, déjouée par Lucette Michaux-Chevry, quelques semaines après son installation, résistera t-elle à d'autres turbulences, qui pourraient s'apparenter à un putsch. Réponse, dans les prochaines heures.