Ce lundi 20 novembre 2023 marque le 34ème anniversaire de la signature de la Convention. Pourtant, aujourd'hui encore, des millions d’enfants doivent encore se battre au quotidien pour survivre, pour grandir dans des conditions de vie décentes ou encore lutter pour avoir le droit d’aller à l’école et être en bonne santé.
S la Guadeloupe est loin de ces situations dénoncées dans le monde entier, elle n'oublie pas pour autant que, même sur son sol, tous les enfants n'ont pas les mêmes droits ou en tout cas, tous les droits visés par la Convention ne sont pas garantis à tous les enfants.
Pour la France, chaque année, il s'agit de célébrer l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant de 1989. Elle en fait d'ailleurs un jour où l'on témoigne de l'engagement de la communauté éducative pour mieux faire connaître le texte de la Convention, les droits qu'il énonce, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes.
Le thème 2023 est "Pour chaque enfant, tous ses droits". C'est en ce sens que le Département a pris un peu d'avance en organisant deux semaines consacrées à l'enfance. Elles se sont terminées ce dimanche à Petit-Canal.
Occasion pour Marie-Lyne Plaisir et Christian Danquin de recueillir la parole de quelques enfants présents sur le site de la manifestation Ils parlent de leurs joies et de leurs rêves aussi.
Notons d'ailleurs qu'à l'occasion de cette journée internationale des droits de l'enfant, l’UNICEF France compte justement souhaite porter la voix des enfants d’Outre-mer à travers son rapport « Grandir dans les Outre-mer : état des lieux des droits de l’enfant ».
L'UNICEF compte en effet rappeler que, si la France est souvent résumée à son seul territoire hexagonal, elle compte 12 territoires ultramarins où vivent 2,6 millions d’habitants dont 1,2 million de jeunes.
Or, force est de constater que dans ces territoires, les inégalités sont nombreuses et leurs droits fondamentaux ne sont pas toujours respectés, alors même que, dans ces territoires ultramarins comme dans l'Hexagone, l’Etat est garant du respect des droits de chaque enfant.
Il s'agira donc pour l'UNICEF de contribuer au diagnostic de la situation et surtout, de permettre la mise en œuvre de politiques publiques qui respectent l’intérêt supérieur de l’enfant.