Avec 54.380 inscrits, la hausse du chômage observée en fin avril a été relativement contenue en Guadeloupe. Mais Pôle Emploi prévient déjà : Le pire est à craindre pour ces prochains mois.
•
Selon Pôle Emploi, ces chiffres sont à relativiser, du moins pour le moment.
Fin avril, un mois et demi après le lancement du confinement, la Guadeloupe comptait 3800 demandeurs d'emplois de plus, soit une hausse de 7,5% de plus sur un mois. Une augmentation significative et inquiétante, à première vue pour la catégorie A, à savoir les chômeurs.
Mais ce serait en trompe-l'oeil. A y regarder de plus près, on observe que le nombre d'inscrits disposant d'une activité réduite ou précaire, les fameuses catégories B et C, a considérablement reculé, de près de 27%.
En réalité, en raison de la fermeture provisoire des entreprises, ils se sont tout simplement et en toute logique, déclarés sans emploi, une démarche qui est ainsi venue gonfler l'effectif des chômeurs.
Ce sont les moins de 25 ans qui sont les plus concernés par cette hausse, considérée donc comme modérée par rapport à 2019.
Les inscriptions pour causes de licenciements, redoutés dans le département, pourraient néanmoins exploser à la rentrée, selon Pôle Emploi
Fin avril, un mois et demi après le lancement du confinement, la Guadeloupe comptait 3800 demandeurs d'emplois de plus, soit une hausse de 7,5% de plus sur un mois. Une augmentation significative et inquiétante, à première vue pour la catégorie A, à savoir les chômeurs.
Mais ce serait en trompe-l'oeil. A y regarder de plus près, on observe que le nombre d'inscrits disposant d'une activité réduite ou précaire, les fameuses catégories B et C, a considérablement reculé, de près de 27%.
En réalité, en raison de la fermeture provisoire des entreprises, ils se sont tout simplement et en toute logique, déclarés sans emploi, une démarche qui est ainsi venue gonfler l'effectif des chômeurs.
Ce sont les moins de 25 ans qui sont les plus concernés par cette hausse, considérée donc comme modérée par rapport à 2019.
Les inscriptions pour causes de licenciements, redoutés dans le département, pourraient néanmoins exploser à la rentrée, selon Pôle Emploi
Olivier Pelvoisin directeur de Pole Emploi Guadeloupe et Île du Nord