Les faits présumés de corruption active et passive sur des personnes dépositaires de l’autorité publique, en l’espèce sur des agents pénitentiaires, se sont transformés en remise illicite à détenus d’objets prohibés et recel du même chef. Parmi les objets, on trouve notamment des téléphones cellulaires et des produits stupéfiants.
Sur les 6 hommes placés en garde à vue lundi 14 février, 5 hommes ont été mis en examen pour ces motifs et placés sous contrôle judiciaire. Parmi eux, on trouve 3 détenus, un ancien détenu et un agent pénitentiaire. Ce dernier est soumis à un régime particulier puisqu’il lui est interdit d’exercer la profession de surveillant pénitentiaire et de se présenter au centre pénitentiaire de Baie-Mahault et aux abords.
Vient enfin, le 6e homme. Ce surveillant pénitentiaire a, lui, été placé sous le statut de témoin assisté par la juge d’instruction.
Cette dernière poursuit donc l’enquête ouverte en juillet dernier. De nouvelles investigations seront réalisées ajoute le procureur de la République de Pointe-à-Pitre.