Trinidad et Tobago fait face à une pénurie de médecins spécialisés

Terrence Deyalsingh, ministre de la Santé de Trinidad et Tobago
En visite de chantier, sur la nouvelle aile de l'hôpital de Port of Spain, le ministre de la Santé trinidadien, Terrence Deyalsingh a exprimé sa satisfaction de voir beaucoup d'internes, mais peu de titulaires, de spécialistes. Un fléau pour le système de santé local.

Trinidad-et-Tobago est toujours confronté à une pénurie de médecins. Le pays construit la nouvelle aile de son hôpital général situé dans la capitale, port of Spain. Une tour flambant neuve de 13 étages qui pourra accueillir 540 lits. L'ouverture de l’installation est attendue entre mars et avril 2025.

Lors d’une visite du chantier lundi (23 octobre), le ministre de la Santé du pays a admis une source d’inquiétude. L’infrastructure devra composer avec la pénurie de personnel médical. 

L'objectif du gouvernement, faire revenir les médecins diplômés

La déclaration de Terrence Deyalsingh n’est pas passée inaperçue. À peine la visite terminée, le ministre de la Santé trinidadien, l'a concédé aux journalistes présents sur place. L'île manque de médecins comme des cardiologues pédiatriques, des spécialistes en I.R.M. et des infirmières, pour les services d’urgence.

Autant de personnes qui se sont formées à l'étranger. Le pays le déplore, des médecins trinidadiens travaillent aujourd’hui au Royaume-Uni ou en Australie. Le gouvernement veut donc les inciter à rentrer au pays.

J'espère que nous les encourageons à revenir chez eux. Il est temps que nous retrouvions nos fils et filles, et c'est le lieu parfait pour cela.

Terrence Deyalsingh, ministre de la Santé de Trinidad et Tobago

Traduction

Arguments avancés par le ministre de la Santé, faire de l’hôpital général de Port of Spain, le premier hôpital universitaire de la région. L'université des West Indies sera pleinement associée au programme de formation.

Par le passé, Trinidad et Tobago a fait appel à des infirmières de Cuba et de Saint-Vincent. Une solution pour pallier la pénurie de personnel médical qui fuyait, entre autres, des salaires, jugés trop bas dans leur pays.