Ces 3 nouveaux cas importés ont été enregistrés durant la semaine du 13 au 19 juin. Depuis le samedi 12 juin, 1 209 tests ont été réalisés en ville et à l’hôpital, avec un nombre total de 6 900 tests réalisés sur le territoire.
•
Depuis l’émergence du Covid-19, un total de 222 cas ont été confirmés sur nos territoires avec 174 cas confirmés en Guadeloupe, 42 à Saint-Martin et 6 à Saint-Barthélemy. A ce jour, il n’y a plus de patient hospitalisé en réanimation CHUG et 157 personnes au total sont déclarées guéries par les infectiologues.
Les premiers cas sont apparus fin février à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et début mars en Guadeloupe. L’épidémie a atteint un pic les semaines qui ont suivis le confinement généralisé (16 mars) durant la semaine du 16 au 22 mars en Guadeloupe et la semaine suivante à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Le confinement a été suivi par une diminution progressive des recours aux soins au cours des semaines qui ont suivies, d’abord en ambulatoire entre le 23 et le 29 mars, puis à l’hôpital (urgences et hospitalisations) durant les semaines suivantes, selon les territoires. Entre les semaines allant du 6 au 10 mai, grâce à la réduction des vols entrants et des déplacements limités de la population, la circulation du virus a été très affaiblie avec très peu de confirmation biologique et très peu de consultations
cliniques en milieu libéral ou à l’hôpital.
Une nouvelle organisation pour le contrôle de l’épidémie a été mise en place depuis la levée du confinement associant de nombreux partenaires dont les laboratoires d’analyse, les médecins généralistes et l’assurance maladie responsables de la détection et l’investigation de chaque nouveau cas détecté. Les étapes de détection et de gestion des chaines de transmission et des situations de cas groupés (cluster) sont réalisées par les agence régionales de Santé (ARS) en lien avec les cellules régionales de Santé publique France à partir des données de l’Assurance Maladie.
dehors de nos territoires (métropole, Canada).
Aucune chaine de transmission à risque de diffusion communautaire ni de cluster n’ont été identifiés sur nos territoires.
Les taux de positivité sont stables au cours des 4 dernières semaines (du 11 mai au 14 juin 2020) et atteignent des valeurs très faibles (compris entre 1 et 2%), largement inférieures au seuil de vigilance de 5% malgré un taux de dépistage important (entre 200 et 500 tests réalisés pour 100 000 habitants selon le territoire, comparable à celui France entière)
Les taux d’incidence sont également à des niveaux faibles, largement inférieurs au seuil de vigilance de 10/ 100 000 habitants, au cours des 4 dernières semaines (du 11 mai au 14 juin 2020), compris entre 2 et 3 /100 000 habitants selon nos territoires.
Les taux de consultations en ville pour une infection respiratoire aigüe (dont une part attribuable au Covid-19) sont également à des niveaux bas voire nuls depuis plusieurs semaines
Peu voire aucun passage aux urgences pour suspicion de Covid-19 selon les territoires, sont notifiés depuis plusieurs semaines consécutives.
La surveillance active des cas graves auprès du service de réanimation du CHU de Guadeloupe a permis d’identifier la sortie du dernier cas admis en réanimation à la date du 4 juin. Les données de surveillance confirment donc une circulation à bas bruit du virus sur l’ensemble de nos territoires.
dans d’autres pays voisins.
Le contrôle d’un nouveau départ épidémique procède maintenant principalement du contrôle de la future installation de chaines de transmission secondaires à partir de ces cas importés et de la survenue de clusters à risque de diffusion dans la population
antillaise.
L'historique de l'épidémie en Guadeloupe
Les premiers cas sont apparus fin février à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et début mars en Guadeloupe. L’épidémie a atteint un pic les semaines qui ont suivis le confinement généralisé (16 mars) durant la semaine du 16 au 22 mars en Guadeloupe et la semaine suivante à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.Le confinement a été suivi par une diminution progressive des recours aux soins au cours des semaines qui ont suivies, d’abord en ambulatoire entre le 23 et le 29 mars, puis à l’hôpital (urgences et hospitalisations) durant les semaines suivantes, selon les territoires. Entre les semaines allant du 6 au 10 mai, grâce à la réduction des vols entrants et des déplacements limités de la population, la circulation du virus a été très affaiblie avec très peu de confirmation biologique et très peu de consultations
cliniques en milieu libéral ou à l’hôpital.
Une nouvelle organisation pour le contrôle de l’épidémie a été mise en place depuis la levée du confinement associant de nombreux partenaires dont les laboratoires d’analyse, les médecins généralistes et l’assurance maladie responsables de la détection et l’investigation de chaque nouveau cas détecté. Les étapes de détection et de gestion des chaines de transmission et des situations de cas groupés (cluster) sont réalisées par les agence régionales de Santé (ARS) en lien avec les cellules régionales de Santé publique France à partir des données de l’Assurance Maladie.
La situation depuis le déconfinement
Depuis le déconfinement du 11 mai jusqu’au 17 juin, un total de 23 personnes ont été dépistées positives (20 en Guadeloupe, 3 à Saint-Martin, 0 à Saint-Barthélemy) dont la quasi-totalité sont des cas importés (19/23) ayant acquis leur infection endehors de nos territoires (métropole, Canada).
Aucune chaine de transmission à risque de diffusion communautaire ni de cluster n’ont été identifiés sur nos territoires.
Les taux de positivité sont stables au cours des 4 dernières semaines (du 11 mai au 14 juin 2020) et atteignent des valeurs très faibles (compris entre 1 et 2%), largement inférieures au seuil de vigilance de 5% malgré un taux de dépistage important (entre 200 et 500 tests réalisés pour 100 000 habitants selon le territoire, comparable à celui France entière)
Les taux d’incidence sont également à des niveaux faibles, largement inférieurs au seuil de vigilance de 10/ 100 000 habitants, au cours des 4 dernières semaines (du 11 mai au 14 juin 2020), compris entre 2 et 3 /100 000 habitants selon nos territoires.
Les taux de consultations en ville pour une infection respiratoire aigüe (dont une part attribuable au Covid-19) sont également à des niveaux bas voire nuls depuis plusieurs semaines
Peu voire aucun passage aux urgences pour suspicion de Covid-19 selon les territoires, sont notifiés depuis plusieurs semaines consécutives.
La surveillance active des cas graves auprès du service de réanimation du CHU de Guadeloupe a permis d’identifier la sortie du dernier cas admis en réanimation à la date du 4 juin. Les données de surveillance confirment donc une circulation à bas bruit du virus sur l’ensemble de nos territoires.
Le risque d'un nouveau départ épidémique
Néanmoins, une nouvelle introduction de virus est possible en raison de l’augmentation de la fréquence des vols annoncée ces prochaines semaines associée à la poursuite de la circulation virale en métropole (près de 3 000 cas entre le 1er et le 8 juin) oudans d’autres pays voisins.
Le contrôle d’un nouveau départ épidémique procède maintenant principalement du contrôle de la future installation de chaines de transmission secondaires à partir de ces cas importés et de la survenue de clusters à risque de diffusion dans la population
antillaise.