L'ARS, la Préfecture, le Département et la Région sont tenus pour responsables, par l'UGTG, de la mort de 14 personnes, touchées par le Covid-19. Le syndicat exige, une nouvelle fois, le dépistage systématique de l'ensemble des Guadeloupéens.
Les dessertes aériennes, portes d'entrée du Covid-19 ?
Le point hebdomadaire sur la situation épidémique de la Guadeloupe, face au coronavirus Covid-19, mentionnait, ce vendredi 10 juillet 2020, l'identification de six nouveaux cas, dans l'archipel.Cinq de ces patients sont des cas dits "importés" ; c'est à dire des personnes récemment arrivées sur le territoire.Une communication de l'Agence régionale de la santé Guadeloupe/Saint-Martin/Saint-Barthélemy (ARS) et de la préfecture de la Guadeloupe, qui intervient le jour même où l’état d’urgence n’a plus cours, chez nous.
L'ARS a, donc, appelé à la plus grande vigilance et à conserver les gestes barrières, pour éviter toute recrudescence de l’épidémie.
"On moun sé pa on po a zongnon !"
Il n'en fallait pas moins, à l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), pour monter une nouvelle fois au créneau.Dans un communiqué, le syndicat interpelle le préfet de région, mais aussi la directrice de l'ARS et les présidents du Département et de la Région Guadeloupe, pour exiger la mise en place d’un dépistage systématique de l’ensemble de la population, ainsi que d’un test PCR, pour toute personne voulant voyager à destination et au départ de l'archipel.
L'organisation affirme que des voyageurs ont pu fouler le sol guadeloupéen sans s'être plié à l'obligation de se faire dépister.
Voici le communiqué de l'UGTG :