Les parlementaires américains se penchent sur la gestion de la crise Covid-19 sur la croisière Carnival, mais plus largement sur la propagation du virus dans la Caraïbe. Avec cette question : les compagnies de croisière sont-elles responsables ?
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Les compagnies de croisière sont-elles responsables de la propagation du coronavirus dans la Caraïbe ?
C’est la question que le Congrès américain se pose. La puissante Commission du Transport et des Infrastructures de la Chambre des Représentants a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Les parlementaires s’intéressent à la gestion de l’épidémie sur les paquebots de Carnival Corporation, numéro 1 mondial de la croisière.
L’un des bâtiments de cette compagnie, le Diamond Princess, a constitué en février le plus important foyer de Covid-19 hors de Chine, avec plusieurs centaines de passagers contaminés. La direction de Carnival a essuyé de sévères critiques sur les mesures, ou plutôt l’absence de mesures, mises en œuvre pour préserver la santé des passagers et de l’équipage.
Les impératifs économiques ont-ils prévalu sur les contraintes sanitaires ? Dans l’industrie de la croisière en général, et chez Carnival en particulier, cela ne fait guère de doutes. Il a fallu attendre le 13 mars pour qu’elle stoppe les embarquements, et à ce jour, elle n’a pas encore été en mesure de ramener à terre tous ses passagers et tous ses équipages, plusieurs paquebots faisant encore l’objet de quarantaine.
Selon une enquête du quotidien floridien Miami Herald, toutes compagnies confondues, plus d’une cinquantaine de paquebots ont été infectée, près de 2 800 passagers et membres d’équipages ont été contaminés et une centaine d'entre eux sont décédés du Covid-19.
Après avoir enregistré de nombreuses annulations, les croisières prévues entre le 27 juin et le 31 juillet ont été annulées.
A partir du mois d'août, "seuls " trois ports reprendront l'activité : Miami et Port Canaveral en Floride et Galveston au Texas et accueilleront 8 bateaux de croisière. Des escales dans les Bahamas, les Îles Caïmans, la Jamaïque, Mexico sont prévues, parmi d'autres.
Les autres ports américains et australiens, ne reprendront que fin août.
Dans un communiqué, la compagnie a tout de même annoncé prévoir des mesures sanitaires à bord.
C’est la question que le Congrès américain se pose. La puissante Commission du Transport et des Infrastructures de la Chambre des Représentants a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Les parlementaires s’intéressent à la gestion de l’épidémie sur les paquebots de Carnival Corporation, numéro 1 mondial de la croisière.
Des paquebots encore en quarantaine
Le géant américain, dont le siège social est à Miami, est propriétaire de 104 paquebots qui opèrent sous 10 marques différentes. Parmi les plus connues, Carnival Cruise, Costa, Seabourn ou encore Princess.L’un des bâtiments de cette compagnie, le Diamond Princess, a constitué en février le plus important foyer de Covid-19 hors de Chine, avec plusieurs centaines de passagers contaminés. La direction de Carnival a essuyé de sévères critiques sur les mesures, ou plutôt l’absence de mesures, mises en œuvre pour préserver la santé des passagers et de l’équipage.
Les impératifs économiques ont-ils prévalu sur les contraintes sanitaires ? Dans l’industrie de la croisière en général, et chez Carnival en particulier, cela ne fait guère de doutes. Il a fallu attendre le 13 mars pour qu’elle stoppe les embarquements, et à ce jour, elle n’a pas encore été en mesure de ramener à terre tous ses passagers et tous ses équipages, plusieurs paquebots faisant encore l’objet de quarantaine.
Selon une enquête du quotidien floridien Miami Herald, toutes compagnies confondues, plus d’une cinquantaine de paquebots ont été infectée, près de 2 800 passagers et membres d’équipages ont été contaminés et une centaine d'entre eux sont décédés du Covid-19.
Une reprise de l'activité en août
Pourtant, selon la chaîne américiane CCN, la compagnie Carnival Corporation a d'ores et déjà annoncé une reprise de ses activités, le 1er août.Après avoir enregistré de nombreuses annulations, les croisières prévues entre le 27 juin et le 31 juillet ont été annulées.
A partir du mois d'août, "seuls " trois ports reprendront l'activité : Miami et Port Canaveral en Floride et Galveston au Texas et accueilleront 8 bateaux de croisière. Des escales dans les Bahamas, les Îles Caïmans, la Jamaïque, Mexico sont prévues, parmi d'autres.
Les autres ports américains et australiens, ne reprendront que fin août.
Dans un communiqué, la compagnie a tout de même annoncé prévoir des mesures sanitaires à bord.