Une barrière au sol et des manifestants foulant un sol jadis libre et depuis quelques temps fermé puis réglementé, l'image parle d'elle-même quant au résultat de l'action menée ce matin à Fond Thézan Sainte Anne.
A la tête des riverains mobilisés, Hubert Quiaba, le président du Comité de Défense Mobile qui a choisi de soutenir les riverains dans leur combat pour que leur droit à un accès à la mer sur ce terrain soit rétabli.
Voir : A Sainte Anne bataille autour d'un accès au littoral
La controverse les avait conduit à susciter une réaction de la municipalité. Cette dernière avait préféré restaurer ce doit de passage mais en restreignant l'accès à un créneau horaire de 8h à 18h. Trop peu pour les riverains. Trop peu aussi pour le Comité de Défense Mobile qui compte faire de Fond Thézan un exemple de toutes les actions qu'il a prévu de mener dans toute la Guadeloupe pour tous les cas similaires qui se posent déjà.
Plus généralement, à travers cette première action du genre, ce sont les maires et la Préfecture qui sont interpellés et inviter à réagir.
Un apaisement qui nécessite en premier lieu qu'une relecture des lois et des réglementations en la matière soit faite sans tarder pour éviter que les citoyens en arrivent à ce type de confrontations. Une lecture de la loi qui se doit d'être sans complaisance pour les uns ou pour les autres. Dura lex, sed lex.