Une bonne nouvelle, certes, mais tous les étudiants recalés à l’issue du passage en deuxième année de premier cycle des formations de médecine, pharmacie, d’odontologie ou de maïeutique ne seront pas repêchés.
Il y a une condition : il faut que des situations exceptionnelles aient affecté les chances réelles et sérieuses du candidat à l’examen.
Une commission d’examen des situations individuelles doit être mise sur pied. Elle va étudier, sur demande, les différents cas. Ces places non pourvues peuvent être dispatchées entre les trois modes d’accès, le Pass, le Las et les formations paramédicales. L’université des Antilles a prévu d’étudier ces dossiers fin août prochain.
Une décision du gouvernement renforcée par un arrêt du Conseil d'Etat
Par ailleurs, l’accueil du premier cycle de formation de médecine et assimilés des Antilles va encore évoluer.
Une décision du Conseil d’Etat du 08 juillet dernier annule les arrêtés qui fixent le nombre d’étudiants en 2ème année. Plusieurs universités, dont celle des Antilles, ont été condamnées à augmenter le nombre.
La haute juridiction administrative estime que ces établissements de l’enseignement supérieur n’ont pas suffisamment accrue cette capacité d’accueil, après la suppression du numérus clausus, et l’arrivée du numérus apertus, un nombre minimal autorisé. Moins de 20% de plus, alors que certaines universités sont allées jusqu’à 30%.
VOIR : L'Arrêt du Conseil d'Etat :