C'est un métier peu commun pour lequel il faut avoir le coeur bien accroché. Le scaphandrier plonge dans des milieux hostiles donc des conditions parfois difficiles. A Bouillante, une école vient de s'ouvrir pour former cinéastes, photographes, biologistes voire piscinistes aux risques de l'eau.
Ils sont trois moniteurs de plongée à Bouillante. Tous ont une activité dans leur club d’origine. Depuis peu, ils se sont réunis pour créer une société de formation de scaphandriers. L’objectif : réglementer l’activité de plongée pour les professionnels de différents secteurs : l’industrie, l’audiovisuel, le cinéma, l’aquarium ou autres secteurs de loisirs nautiques. Affiliés à l’école nationale de scaphandrier, l’école de Bouillante est désormais habilitée à former des spécialistes ou à valider des compétences.
Philippe Henry est l’un des nouveaux formateurs de Guadeloupe au sein de l’école caribéenne de scaphandriers à Bouillante. Le but : donner une méthodologie de travail et une sécurité.
Il y a beaucoup de monde qui travaillent sous l’eau avec des bouteilles de plongée, sous les pontons, pour des prélèvements de corail, des biologistes, des cinéastes, qui n’ont pas la formation. En cas de problème, les assurances ne prennent pas en charge ces personnes. A partir du moment où on dépasse un mètre de profondeur, on est obligé d’être scaphandrier.
Une formation qui a notamment une utilité écologique :
Grâce à cette formation, il y a possibilité de pouvoir faire une grosse action de nettoyage des fonds marins avec des systèmes de parachutes.