Une journée dédiée à l'éducation pour garantir la paix et le développement.

La situation des filles et des femmes Afghanes mise en lumière par cette Journée Internationale de l'Education
Cela fait maintenant cinq ans que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé une journée en faveur de l'éducation pour la paix et le développement. Un an plus tard, le 24 janvier 2019, avait lieu la première journée dédiée à cet objectif. Une manière de rappeler aux Etats, l'implication qui doit être la leur pour réaliser les objectifs de développement durable.

 "L’éducation est un droit humain, un bien public et une responsabilité publique."

En instituant cette journée dite "journée internationale de l'éducation", l'Unesco voulait en premier lieu inciter les gouvernements et tous ses partenaires à faire de l’éducation de qualité universelle une priorité. Une éducation qui devient alors une arme pour garantir la paix et le développement.

Parce qu'il s'agit avant tout de tout mettre en œuvre pour garantir à tous les enfants de quelque genre que ce soit, une éducation pérenne  afin qu'ils aient accès à de réelles opportunités pour leur vie. Une éducation qui les mettra à l'abri de la pauvreté qui laisse de côté des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes.
Une telle éducation  sera dès lors une garantie pour instituer la Paix et favoriser le développement dans toutes les parties de la planète.

D'ailleurs cette année, cette journée sera l'occasion de soutenir la mobilisation politique autour de l'éducation et les initiatives lancées au niveau mondial pour que toutes les intentions en la matière deviennent des actions réelles partout où cela est nécessaire dans le monde.

Des actions nécessaires dans la Caraïbe, singulièrement en Haïti où la situation du Pays ne garantit pas l'éducation des enfants et encore moins leur plein épanouissement pour la réussite de leur vie.

Voir : Lédikasyon pa negosyab - L'Education n'est pas négociable !  Le National 

Education en Haïti

Peut-être pour convaincre les moins concernés par cette problématique, l'UNESCO rappelle  que 

Aujourd’hui, 244 millions d’enfants et de jeunes ne vont toujours pas à l’école et 771 millions d’adultes ne maîtrisent pas les compétences de base en alphabétisation. 617 millions d’enfants et d’adolescents ne savent ni lire ni effectuer des calculs simples ; moins de 40 % des filles en Afrique subsaharienne achèvent leur scolarité secondaire et près de quatre millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés.

UNESCO

Des faits en chiffre qui, pour l'UNESCO, ne sont pas acceptable puisqu'ils constituent une atteinte au droit à l’éducation de tous les enfants.

Et cette année 2023, singulièrement, l'UNESCO a choisi de mettre en avant toutes les filles et femmes qui, en Afghanistan, sont privées de leur droit d’apprendre, d’étudier et d’enseigner. Il s’agit d’une atteinte profonde à la dignité humaine et au droit fondamental à l’éducation, que l’UNESCO condamne. 

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Voir aussi : Journée internationale de l’éducation : Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité