C’est aujourd’hui la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Aujourd'hui encore, le SIDA tue : 700.000 victimes décédées l’an dernier. En Guadeloupe les chiffres sont encourageants.Mais la COVID 19 ne doit surtout pas faire oublier que le virus du SIDA continue de circuler.
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Chaque année, en Guadeloupe, ce sont environ 70 personnes qui apprennent qu’elles sont séropositives et le diagnostic est de moins en moins tardif. Le nombre de tests VIH réalisé chaque année ici est 2 fois plus important que le taux moyen national.
Pourtant, la Guadeloupe figure toujours parmi les régions françaises les plus touchées par le sida.
Pourquoi ? Parce que :
1. malgré toutes les campagnes de dépistages, une personne infectée sur 5 ne sait pas qu’elle est séropositive.
2. les moyens qui existent pour limiter la propagation du VIH sont peu utilisés.
Les Pep et les Prep notamment. Pep pour prophylaxie post-exposition(*), un traitement préventif à prendre dans les 4 premières heures qui suivent un rapport sexuel à risque et Prep pour Proxylaxie pré-exposition, médicament anti-VIH à prendre avant tout rapport sexuel à risque.
Malgré tout, la Guadeloupe s’approche des objectifs dits « 3X95 ».
93% de taux d’efficacité des traitements. La charge virale est indétectable chez ces patients. La France avait fixé ce taux à 95% de malades traités. 95% de personnes diagnostiquées atteintes du VIH traitées. On y est ! Mais seulement 80% de personnes infectées sont dépistées. Les autres échappent donc au radar.
L’objectif là aussi c’est 95% de dépistage pour atteindre une Guadeloupe sans Sida.
Elle a épuisé les équipes d’infectiologues et autres soignants et a chamboulé la prise en charge des malades en Guadeloupe comme ailleurs.
Les données montrent une amélioration de la prise en charge des malades en Guadeloupe mais nous n’en avons pas fini avec le VIH. Un peu moins de 2.000 personnes (diagnostiquées et suivies) vivent avec la maladie en Guadeloupe et dans les îles du Nord.
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH, Coordination Régionale de lutte contre le VIH, Guadeloupe/Saint-Martin/Saint-Barthélémy et coordinatrice médicale.
Elle revient sur les conséquences de la coexistence de ces 2 pandémies à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.
Environ 70 nouvelles personnes sont diagnostiquées et prises en charge chaque année.
Les outils tels que la PEP ou la PREP, permettent de se protéger et de limiter la propagation du virus. Sont-ils utilisés en Guadeloupe ?
Docteur Isabelle LAMAURY présidente du COREVIH
Et il faut le dire 20% des personnes infectées par le VIH ne sauraient pas qu’elles sont séropositives. C’est ce qu’on appelle l’épidémie cachée.
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH
Pas de grandes actions pour marquer cette journée mondiale de lutte contre le VIH en raison de la pandémie de Covid19, mais une mobilisation malgré tout des acteurs de la lutte contre ce virus.
(*) Prophylaxie post-exposition
La prophylaxie post-exposition au VIH consiste au recours à une multithérapie antirétrovirale chez des personnes exposées à un risque de transmission du VIH après un accident d’exposition sexuelle ou au sang (notamment chez les professionnels de santé ou les usagers de drogues en cas de partage de matériel d’injection). Le recours au Traitement de Post-Exposition au VIH (TPE) dépend du niveau du risque identifié.
(**) La Proxylaxie pré-exposition
La Proxylaxie pré-expositionest une nouvelle méthode de prévention qui propose un médicament contre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à une personne non infectée par le VIH.
Elle s’adresse à des hommes et des femmes exposés (à partir de l’âge de 15 ans) par leurs pratiques à un haut risque de contracter le VIH. Cette prévention a pour but de réduire le risque d’être infecté.
La PrEP réduit le risque d’infection par le VIH mais ne l’élimine pas et, à la différence du préservatif, ne prévient pas les autres infections sexuellement transmissibles (IST), telles que : la syphilis, la gonococcie, les infections à chlamydiae, l'herpès génital. Par ailleurs, la PrEP ne prévient pas les autres infections transmissibles par le sang comme l’hépatite C. est une nouvelle méthode de prévention qui propose un médicament contre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à une personne non infectée par le VIH.
Elle s’adresse à des hommes et des femmes exposés (à partir de l’âge de 15 ans) par leurs pratiques à un haut risque de contracter le VIH. Cette prévention a pour but de réduire le risque d’être infecté.
Et le préservatif ?
Le préservatif est l’outil le plus efficace pour prévenir à la fois l’infection par le VIH et les autres IST.
Le préservatif prévient aussi la survenue d’une grossesse non désirée.
Le préservatif reste donc recommandé chez ceux qui utilisent la PrEP.
Pourtant, la Guadeloupe figure toujours parmi les régions françaises les plus touchées par le sida.
Pourquoi ? Parce que :
1. malgré toutes les campagnes de dépistages, une personne infectée sur 5 ne sait pas qu’elle est séropositive.
2. les moyens qui existent pour limiter la propagation du VIH sont peu utilisés.
Les Pep et les Prep notamment. Pep pour prophylaxie post-exposition(*), un traitement préventif à prendre dans les 4 premières heures qui suivent un rapport sexuel à risque et Prep pour Proxylaxie pré-exposition, médicament anti-VIH à prendre avant tout rapport sexuel à risque.
Malgré tout, la Guadeloupe s’approche des objectifs dits « 3X95 ».
93% de taux d’efficacité des traitements. La charge virale est indétectable chez ces patients. La France avait fixé ce taux à 95% de malades traités. 95% de personnes diagnostiquées atteintes du VIH traitées. On y est ! Mais seulement 80% de personnes infectées sont dépistées. Les autres échappent donc au radar.
L’objectif là aussi c’est 95% de dépistage pour atteindre une Guadeloupe sans Sida.
A la pandémie de VIH s’est ajoutée celle de la Covid19.
Elle a épuisé les équipes d’infectiologues et autres soignants et a chamboulé la prise en charge des malades en Guadeloupe comme ailleurs.
Les données montrent une amélioration de la prise en charge des malades en Guadeloupe mais nous n’en avons pas fini avec le VIH. Un peu moins de 2.000 personnes (diagnostiquées et suivies) vivent avec la maladie en Guadeloupe et dans les îles du Nord.
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH, Coordination Régionale de lutte contre le VIH, Guadeloupe/Saint-Martin/Saint-Barthélémy et coordinatrice médicale.
Elle revient sur les conséquences de la coexistence de ces 2 pandémies à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH
Environ 70 nouvelles personnes sont diagnostiquées et prises en charge chaque année.
Les outils tels que la PEP ou la PREP, permettent de se protéger et de limiter la propagation du virus. Sont-ils utilisés en Guadeloupe ?
Docteur Isabelle LAMAURY présidente du COREVIH
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH
Et il faut le dire 20% des personnes infectées par le VIH ne sauraient pas qu’elles sont séropositives. C’est ce qu’on appelle l’épidémie cachée.
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH
Le docteur Isabelle Lamaury est présidente du COREVIH
Pas de grandes actions pour marquer cette journée mondiale de lutte contre le VIH en raison de la pandémie de Covid19, mais une mobilisation malgré tout des acteurs de la lutte contre ce virus.
Dossier de la journée internationale de lutte contre le SIDA
(*) Prophylaxie post-exposition
La prophylaxie post-exposition au VIH consiste au recours à une multithérapie antirétrovirale chez des personnes exposées à un risque de transmission du VIH après un accident d’exposition sexuelle ou au sang (notamment chez les professionnels de santé ou les usagers de drogues en cas de partage de matériel d’injection). Le recours au Traitement de Post-Exposition au VIH (TPE) dépend du niveau du risque identifié.
(**) La Proxylaxie pré-exposition
La Proxylaxie pré-expositionest une nouvelle méthode de prévention qui propose un médicament contre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à une personne non infectée par le VIH.
Elle s’adresse à des hommes et des femmes exposés (à partir de l’âge de 15 ans) par leurs pratiques à un haut risque de contracter le VIH. Cette prévention a pour but de réduire le risque d’être infecté.
La PrEP réduit le risque d’infection par le VIH mais ne l’élimine pas et, à la différence du préservatif, ne prévient pas les autres infections sexuellement transmissibles (IST), telles que : la syphilis, la gonococcie, les infections à chlamydiae, l'herpès génital. Par ailleurs, la PrEP ne prévient pas les autres infections transmissibles par le sang comme l’hépatite C. est une nouvelle méthode de prévention qui propose un médicament contre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à une personne non infectée par le VIH.
Elle s’adresse à des hommes et des femmes exposés (à partir de l’âge de 15 ans) par leurs pratiques à un haut risque de contracter le VIH. Cette prévention a pour but de réduire le risque d’être infecté.
Et le préservatif ?
Le préservatif est l’outil le plus efficace pour prévenir à la fois l’infection par le VIH et les autres IST.
Le préservatif prévient aussi la survenue d’une grossesse non désirée.
Le préservatif reste donc recommandé chez ceux qui utilisent la PrEP.