Entre 500 et 550 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année en Guadeloupe et entre 100 et 120 personnes meurent de la maladie chaque année, selon le Professeur Pascal Blanchet, chef du Service urologie du CHU de la Guadeloupe.
Il y a trois facteurs de risque de survenue de ce cancer :
- l'âge : plus on est âgé plus le risque augmente.
- les antécédents familiaux
- les ascendances afro caribéennes
Et à ces trois facteurs de risque s'ajoute en Guadeloupe un facteur de risque environnemental supplémentaire : l'exposition à la chlordécone. Elle augmente le risque de survenue du cancer de la prostate. Ayant un taux élevé dans le sang, cette exposition augmente le risque de récidive, quand bien même le patient est sous traitement.
Les progrès thérapeutiques réalisés ces dernières années ont considérablement amélioré le pronostic vital de cette maladie et il est possible aujourd'hui, grâce à ces différents traitements, de passer du stade de "maladie avancée"à celui de "maladie chronique", la maladie est donc stabilisée.
Il est même possible de guérir quand le cancer est découvert suffisamment tôt et s'il est confiné à la prostate.
Cette journée européenne de la prostate vise à sensibiliser le grand public à toutes les pathologies qui affectent cet organe, et pas seulement le cancer, et à surtout inciter les hommes à faire surveiller leur prostate à partir de 50 ans.