Une messe pour les malades célébrée au CHU de Guadeloupe

Créée par le Pape Saint Jean-Paul II, en 1992, la Journée mondiale du malade est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Une invitation à prier et à se rapprocher des personnes qui souffrent et de ceux qui les accompagnent. Le dimanche qui suit, place au "Dimanche de la Santé". 

Un événement marqué dans tous les diocèses de France, que ce soit dans l'Hexagone ou en Outre-mer. Le Pape François, à cette occasion a délivré un message : "Prends soin de lui". En reprenant la parabole du Bon Samaritain, une personne qui tend la main à un inconnu. 

Ce dimanche 12 février, la chapelle du centre hospitalier a retrouvé ses fidèles. Un moment symbolique pour tous. La dernière messe en ce lieu a été célébrée en 2019, juste avant la pandémie de Covid-19.

D'ordinaire, la messe a lieu dans le parking du centre hospitalier afin d'accueillir un maximum de monde. Mais ce matin, l'équipe de l'aumônerie a voulu une reprise dans le respect des mesures sanitaires. Ils étaient donc une trentaine, patients de l'hôpital, visiteurs, venus assister au retour de la messe des malades.

Un moment pour se souvenir que l'accompagnement des personnes souffrantes est un élément essentiel dans la vie d'un croyant. Un moment pour entourer les malades d'amour... 

Un message relayé par le père José Ngoma, aumônier du CHUG.

C'est avec plaisir que Roberto Accipé a assisté à la messe, ce dimanche. Hospitalisé, il ne peut se séparer de son pied à perfusion, mais il s'estime tout de même plutôt chanceux... 

C'était important d'y participer parce que je suis croyant. C'était une belle messe [...] Je suis malade mais, je marche, ça va. Je ne suis pas comme certains qui sont alités. Il y a des gens qui sont seuls dans leur chambre, qui n'ont pas de visites, pas de parents qui viennent les voir. Le soutien familial est très important.

Roberto Accipé, hospitalisé au CHU de Guadeloupe

Et c'est justement là qu'intervient l'équipe de l'aumônerie du CHU dont fait partie Vania Lucius.

Ancien agent de l'hôpital, elle est aujourd'hui bénévole. Sa mission accompagner, rendre visite aux personnes hospitalisées en détresse. Des malades qui ne reçoivent pas de visite, car ils n'ont pas de famille, ou parce qu'ils viennent d'un autre pays. 

Pour la bénévole, le plus important est d'être près de tous ceux qui ont des difficultés, de la souffrance mais qui ont un "désir de retrouver la santé".