Depuis le mois de septembre, les autorités sanitaires ont entamé la campagne de vaccination pour la dose de rappel pour certains publics cibles. Une campagne pédagogique pour expliquer au publics concernés l'utilité d'une troisième dose
Les résidents des Ehpad et des unités de soins de longue durée… les personnes de plus de 65 ans, celles qui sont à très haut risque de forme grave, celles qui présentent des pathologies facteurs de risque de forme grave… Les personnes sévèrement immunodéprimées ou encore qui ont reçu le vaccin Janssen.
A l’échelle nationale, au 4 novembre, seules 45% des personnes éligibles à cette dose, à cette date, l’avaient reçu… Une campagne qui ne rencontre pas un grand succès alors même que l’épidémie repart dans plusieurs pays mais le vent est peut-être en train de tourner… Les réservations pour la prise de cette 3ème dose s’affolent, à 24h de l’allocution du président de la République à la télévision
En Guadeloupe, pas d’engouement pour cette dose de rappel
Le Dr Enna Hamot est responsable du centre de vaccination de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé)- Elle rappelle la distinction entre 3e dose et dose de rappel. Elle est interrogée par Laurence Baptiste-Salomon…
Dr Enna Hamot
Pour la Haut Autorité de Santé, il est important de rappeler que
L'administration d'une 3e dose au moins 6 mois après la primovaccination complète augmente fortement la capacité neutralisante du sérum, y compris contre les variants les plus récents.
De plus, ce rappel semble se traduire par une diminution significative du risque d'infection toutes formes confondues, en particulier chez les plus de 60 ans et les personnes vulnérables.
Néanmoins, la protection supplémentaire est considérablement plus marquée contre les formes légères à modérées que contre les formes graves pour lesquelles la protection initiale semble suffisante.
C'est à la fin du mois d'août dernier que la Haute Autorité de santé a publié un avis recommandant un rappel avec un vaccin à ARNm contre la COVID-19 (3e dose) chez les personnes de plus de 65 ans, celles à haut risque de forme sévère, et les professionnels de santé, au moins 6 mois après la primovaccination complète.