La rentrée scolaire est l'occasion pour les organisations syndicales de l'Education Nationale d'analyser les conditions dans lesquelles. Et dans ce contexte de pandémie, elles tiennent toutes à exprimer les nombreuses craintes et les doléances des enseignants.
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Les enseignants ont quelquefois peur d'être oubliés ou, pour le moins, de ne pas être entendus dans les commentaires qui se font de la rentrée, particulièrement dans ce contexte de pandémie où chacun s'interroge sur les conditions mises en place dans les établissements pour y faire face.
Des inquiétudes à l'ordre du jour de la rencontre syndicale du SNCL-FAEN ce matin au lycée Charles Coeffin à Baie-Mahault. Le syndicat estime que les mesures qui ont encadré la rentrée sont insuffisantes. Selon lui, elles ne permettent pas de freiner la propagation du virus dans les établissements. Et là aussi, les enseignants ont l'impresion de ne pas être entendus.
C'est aussi le constat que faisaient hier les membres du syndicat SNES-FSU. Réunis à Gare Rosa aux Abymes, ils tenaient à faire souligner dans leur analyse sur la rentrée "les problèmes causés par l'improvisation quotidienne des responsables politiques et administratifs dans notre territoire."
L'apparition de plusieurs cas dans les établissements n'est d'ailleurs pas pour rassurer les personnels, de plus en plus pessimistes quant à leur capacité d'assurer plus sereinement leurs fonctions.