Pour les agriculteurs guadeloupéens, les années se suivent et sont chaque fois pires que les précédentes. Aujourd'hui, ils en sont à espérer un accompagnement des pouvoirs publics, quels qu'ils soient, pour que leur activité ne périclite pas.
C'est que leur pire ennemie est et demeure la sécheresse. Difficile d'en parler quand la Guadeloupe se bat avec les inondations mais c'est pourtant leur réalité. Déjà l'an dernier, ils avaient dû faire avec une forte diminution du miel de tandacayou et une surtout, sans le miel de surrettier, deux miels très prisés en Guadeloupe.
Et face ce qui aura été pour eux une catastrophe, les aides et compensations financières ont été très limitées.
Or, alors que nous n'en sommes qu'au début du cinquième mois de l'année, leur situation s'annonce déjà comme étant pire que les plus mauvaises années. Outre les pertes de colonies déjà enregistrées l'année précédente et qui continuent encore, la sécheresse rend difficile la floraison et de fait, fatigue encore plus les abeilles. Aujourd'hui, les apiculteurs en sont à tabler sur une diminution de leur production d'au moins 80%.
Leur souhait c'est maintenant que le problème soit vraiment pris en compte pour que la filière soit accompagnée durant la crise qu'elle.