Les travaux de réparation de la chaudière ont bel et bien démarré en juin comme acté dans le protocole d’engagement signé le 15 mai, sur « la remise en état de fonctionnement, de réparation et de modernisation » de l’usine de Grande Anse.
Après moult péripéties et conformément aux engagements, les travaux de réparation de l'usine ont bien démarré afin d’assurer la récolte prochaine de la canne à Marie-Galante. Un chantier censé permettre une remise en route de l’usine en février 2022.
La chaudière avait en effet été détruite lors de l’incident du 14 avril. Selon les estimations des coûts, le montant prévisionnel des travaux avoisineraient 3 à 3,4 millions d’euros.
Dans l’attente de la fin des travaux de réparation de la chaudière, la Région prend en charge les coûts liés au transport maritime de canne vers la Guadeloupe et renouvelle son engagement pour doter Marie-Galante d’une unité sucrière moderne.
Des travaux qui avoisineraient 3 à 3,4 millions d’euros
C’est donc bien à Gardel que seront traitées les cannes cette année. Mais il va falloir augmenter la cadence des chargements, car les quatre essais réalisés depuis le 21 mai n’ont pas encore permis d’atteindre les mille tonnes que doit transporter la barge chaque jour.
Mais toute la récolte marie-galantaise (environ 60 000 tonnes encore debout) pourra-t-elle être transférée à la sucrerie du Moule avant la fin de la campagne de Gardel, vers la mi-juillet ?