Vers une augmentation de la production d'électricité par la Centrale géothermique de Bouillante

Selon la programmation pluriannuelle de l'énergie en Guadeloupe (PPE) pour les périodes 2016-2023, révisée en 2018 et considérant également les prévisions pour 2024-2028, le programme d'investissement prévoit bien le renforcement des capacités de production et la création de nouveaux sites dans la perspective d'une nouvelle installation dont la capacité de production pourrait atteindre 20 méga watt.

Toujours selon la PPE, des études complémentaires sismiques et des forages exploratoires restent à mener pour confirmer la ressource et donc le potentiel exploitable pour la zone de vieux habitants potentiel envisagé alors à 30 MW.

Par ailleurs, hormis la seule production de Guadeloupe à l'horizon 2028 et sur la base d'études en Basse-Terre et à la Dominique la programmation pluriannuelle de l'énergie retient aussi un potentiel de développement additionnel géothermique de 50 MW supplémentaire avec un service de modulation de puissance. Les PPE à venir devront alors tenir compte dans leur mise à jour des résultats des campagnes exploratoires en Guadeloupe. Ces derniers mettront ou non, en évidence l'existence d'une ressource géothermique exploitable. 

Un site en constante évolution 

Depuis 2015, des travaux d'amélioration de l'outil et d'optimisation de la gestion du réservoir géothermal ont permis de stabiliser la production annuelle moyenne à 110 gigawatt-heure.

Depuis 2017, Bouillante constitue même la première production dite renouvelable de l'archipel avec 34 % dans la catégorie.
Depuis début avril 2023, le site compte un nouveau puits qui doit entrer en production d'ici 2025 en remplacement d'une ancienne installation.

Un puits qui devrait permettre de doubler sa capacité jusqu'à 10,5 MW en plus. La géothermie représenterait alors jusqu'à 20 % du mix énergétique de Guadeloupe.

Le projet n'a toutefois pas encore abouti. Le site spécialisé connaissance des énergies.org cite l'Ademe, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, qui évoquerait des difficultés d'exploitation et des problèmes fonciers.
Toujours selon l'organisme d'État, il serait difficile d'indiquer une puissance réellement envisageable pour le site.