Le sénateur Victorin Lurel entame son courrier par un bref rappel de la situation. Il évoque l’évasion de milliers de détenus après l’attaque de prisons par les gangs et l’instauration de l’état d’urgence avec couvre-feu.
Il évoque ensuite l’urgence décrite par le secrétaire général de l’ONU et plante le décor de la réponse qui est en marche avec le concours de plusieurs pays, notamment le Kenya, à la tête d’une mission de sécurité.
Selon lui la France doit être à l’avant-garde de la réponse internationale pour permettre à ce peuple frère « de vivre enfin en sécurité, en prospérité et en souveraineté ». En matière de souveraineté, Victorin Lurel sollicite le président Macron pour savoir quelles actions internationales sont menées par la diplomatie française pour permettre aux institutions haïtiennes de gouverner. Victorin Lurel rappelle enfin l’importance d’éviter l’effondrement d’Haïti pour la stabilité de la zone.
En fait le sénateur ne le dit pas directement, mais ses interrogations et suggestions mettent en lumière le peu d’entrain « apparent » de la France à aider Haïti. Victorin Lurel de rappeler, au-delà des responsabilités historiques de la France, l’immensité de sa dette politique, financière et morale détenue à l’égard du peuple haïtien.
Le courrier s’achève en évoquant l’avenir...Avec le renforcement des contributions à l’aide humanitaire vers Haïti et surtout l’initiation d’une nouvelle conférence internationale de financements à sa reconstruction.