Vivre dans un habitat insalubre, le quotidien douloureux de Claude

Habitant insalubre : un quotidien douloureux ©Thierry Philippe
Certains ont été abandonnés par leurs proches, d'autres ont choisi de s'isoler. Tous vivent dans des conditions précaires et souffrent parfois en silence. C’est le cas de Claude qui squatte différents lieux et qui, jusqu’à récemment avait échappé au recensement des services sociaux. Une équipe du Centre communal d’action social de la ville de Basse-Terre lui a rendu visite.

Claude, 64 ans a été repéré squattant une vieille bâtisse délabrée à l’abandon. Il était absent depuis des années des radars des travailleurs sociaux du Centre communal d’action sociale de la ville de Basse-Terre.

Ce jour-là, les agents réussissent à le trouver au bout d'une ruelle. Le sexagénaire vit dans des conditions effroyables, dans un lieu insalubre. Il arrive à peine à tenir sur ses jambes et répond avec difficulté aux questions posées par les travailleurs sociaux.

L'état de la pièce dans laquelle il se cache laisse deviner les souffrances endurées par l'homme.

Dans le quartier, Yvan a aussi connu des moments difficiles. Grâce à des mains tendues, notamment celles de Janine, l'épicière du Carmel, il a réussi à remonter la pente. Elle n'est pas la seule à aider. C'est aussi le cas de Christian.

Le Centre communal d’action sociale de la ville de Basse-Terre, dont la mission et de soutenir les habitants, notamment les personnes âgées et leurs proches aidants, travaille sans répit. Si "la grande précarité n’est pas de la compétence de la collectivité", difficile de ne pas être sensible à ces situations, explique Yanety Paisley, adjointe au maire et vice-présidente du CCAS.

Il n'est pas toujours aisé de cibler les administrés dans le besoin, comme Claude. Mais selon le CCAS, leur nombre suit une courbe ascendante.