Comme le veut la tradition, les élus et représentants de l'Etat ont adressé leurs vœux à la population... Emmanuel Macron, Annick Girardin, Philippe Gustin, Ary Chalus et Josette Borel-Lincertin, ont rappelé leurs objectifs et priorités pour l'année 2019.
•
Chaque 31 décembre, les élus et représentants de l'Etat se sacrifient au rituel des vœux à la population. Du président de la République, Emmanuel Macron, à la ministre de l'Outre-mer, Annick Girardin, en passant par Philippe Gustin, le Préfet de région, Ary Chalus, président du Conseil régional et Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil départemental, tous souhaitent des lendemains meilleurs, en assurant aux citoyens qu'ils seront à leurs côtés.
La "colère" des "gilets jaunes" en 2018 "a dit une chose : nous ne sommes pas résignés", a déclaré Emmanuel Macron en présentant lundi soir, ses vœux pour 2019.
"Cette colère", a-t-il poursuivi, "a dit une chose à mes yeux, quels que soient ses excès et ses débordements : nous ne sommes pas résignés. Notre pays veut bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d'être ensemble. Telle est à mes yeux la leçon de 2018".
Le chef de l'Etat a estimé que "les résultats" des réformes engagées depuis le début du quinquennat "ne peuvent pas être immédiats et l'impatience que je partage ne saurait justifier aucun renoncement".
"Cessons de nous déconsidérer", a lancé Emmanuel Macron en appelant les Français à "faire mieux", lors de ses vœux.
"Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n'existent pas, où il faudrait dépenser toujours davantage", a-t-il déclaré. "Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux".
Emmanuel Macron s'est aussi élevé contre "les porte-voix d'une foule haineuse", affirmant dans une allusion aux débordements des "gilets jaunes" que "l'ordre républicain sera assuré sans complaisance".
"Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (...) et n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est tout simplement la négation de la France", a déclaré le président lors de ses vœux aux Français.
Le président de la République écrira aux Français "dans quelques jours" afin de préciser les contours du grand "débat national" promis pour répondre à la crise des "gilets jaunes", a-t-il déclaré.
"Le débat national qui s'ouvre doit nous permettre de parler vrai et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes", a-t-il déclaré lors de son discours.
Les vœux du président de la République en intégralité :
Les vœux d'Annick Girardin, ministre de l'Outre-mer :
Les vœux de Philippe Gustin, Préfet de région :
Les vœux d'Ary Chalus, président de Région Guadeloupe :
Les vœux de Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil départemental :
Le message d'Emmanuel Macron aux Français
Le président de la République a formulé trois vœux aux Français, un vœu de "dignité", un vœu de "vérité" et un vœu d'"espoir".La "colère" des "gilets jaunes" en 2018 "a dit une chose : nous ne sommes pas résignés", a déclaré Emmanuel Macron en présentant lundi soir, ses vœux pour 2019.
"Cette colère", a-t-il poursuivi, "a dit une chose à mes yeux, quels que soient ses excès et ses débordements : nous ne sommes pas résignés. Notre pays veut bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d'être ensemble. Telle est à mes yeux la leçon de 2018".
Le chef de l'Etat a estimé que "les résultats" des réformes engagées depuis le début du quinquennat "ne peuvent pas être immédiats et l'impatience que je partage ne saurait justifier aucun renoncement".
"Cessons de nous déconsidérer", a lancé Emmanuel Macron en appelant les Français à "faire mieux", lors de ses vœux.
"Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n'existent pas, où il faudrait dépenser toujours davantage", a-t-il déclaré. "Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux".
Emmanuel Macron s'est aussi élevé contre "les porte-voix d'une foule haineuse", affirmant dans une allusion aux débordements des "gilets jaunes" que "l'ordre républicain sera assuré sans complaisance".
"Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (...) et n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est tout simplement la négation de la France", a déclaré le président lors de ses vœux aux Français.
Le président de la République écrira aux Français "dans quelques jours" afin de préciser les contours du grand "débat national" promis pour répondre à la crise des "gilets jaunes", a-t-il déclaré.
"Le débat national qui s'ouvre doit nous permettre de parler vrai et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes", a-t-il déclaré lors de son discours.
Les vœux du président de la République en intégralité :
Les vœux d'Annick Girardin, ministre de l'Outre-mer :
Les vœux de Philippe Gustin, Préfet de région :
Les vœux d'Ary Chalus, président de Région Guadeloupe :
Les vœux de Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil départemental :