La Guadeloupe est sur une faille et, avec elle, le volcan la Soufrière !
Il fallait bien un organisme référent, pour surveiller ces deux phénomènes...
Il fallait bien un organisme référent, pour surveiller ces deux phénomènes...
C'est le directeur de l'OVSG-IPGP, en personne, qui nous décrit la mission de la structure.
Roberto MORETTI : « L’Observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe est la structure de référence en matière de recherche scientifique et de surveillance volcanologique et sismique, ici en Guadeloupe, avec les collègues de la Martinique. Il fait partie de l’Institut de physique du globe de Paris, grand établissement de recherche qui, lui, rayonne sur la France entière. L’OVSG assure le suivi de l’état de santé de la « Vieille Dame », la Soufrière ; c’est cela notre mission officielle et institutionnelle, que l’on rempli avec nos réseaux. Parce que l’OVSG n’est pas une structure figée à un emplacement unique ; il est partout où nous avons des capteurs sur le terrain (capteurs sismiques, chimiques, GPS...) et partout où un ingénieur, un scientifique ou un technicien est positionné, pour un entretien ou un relevé de données. On est la source d’information scientifique, pour comprendre l’évolution du système qui nous inquiète : la Soufrière. Après, nous formulons des avis objectifs. Par exemple, sous la forme de bilans mensuels d’activité géothermique et géophysique*. Avis qui vont être transposés par les autorités, notamment par la préfecture, pour toute communication au grand public, si cela s’avère nécessaire. »
Tous les bulletins mensuels de l'OVSG-IPGP y sont !
Roberto MORETTI : « L’Observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe est la structure de référence en matière de recherche scientifique et de surveillance volcanologique et sismique, ici en Guadeloupe, avec les collègues de la Martinique. Il fait partie de l’Institut de physique du globe de Paris, grand établissement de recherche qui, lui, rayonne sur la France entière. L’OVSG assure le suivi de l’état de santé de la « Vieille Dame », la Soufrière ; c’est cela notre mission officielle et institutionnelle, que l’on rempli avec nos réseaux. Parce que l’OVSG n’est pas une structure figée à un emplacement unique ; il est partout où nous avons des capteurs sur le terrain (capteurs sismiques, chimiques, GPS...) et partout où un ingénieur, un scientifique ou un technicien est positionné, pour un entretien ou un relevé de données. On est la source d’information scientifique, pour comprendre l’évolution du système qui nous inquiète : la Soufrière. Après, nous formulons des avis objectifs. Par exemple, sous la forme de bilans mensuels d’activité géothermique et géophysique*. Avis qui vont être transposés par les autorités, notamment par la préfecture, pour toute communication au grand public, si cela s’avère nécessaire. »
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A lire, sur le BLOG DES EXPERTS : « SOUFRIERE / Regain d'activité en début d'année 2018. »Tous les bulletins mensuels de l'OVSG-IPGP y sont !