10 ans d'existence pour l'usine guyanaise d'embouteillement "Dilo" et des perspectives nouvelles pour les années à venir

L’entreprise Dilo fête ses 10 ans. La seule eau de source embouteillée en Guyane avait commercialisé sa première bouteille fin 2012 après bien des péripéties. Depuis, l’entreprise, initiée par Bernard Lama, innove avec un nouveau design et une nouvelle composition. 10 ans plus tard donc, elle voit toujours grand.

Fin 2012, la toute première eau de source de Guyane sortait de l’usine. Aujourd’hui, elle est toujours la seule mise en bouteille sur le territoire. Cette année, la production devrait atteindre 8 millions de bouteilles conditionnées dans la foulée de leur remplissage. L’entreprise, lancée par Bernard Lama il y a 10 ans, est une réussite. Guy Fleuridal, Directeur général délégué de Dilo rappelle : « Quand on a démarré, on a commencé sans être de grands professionnels, on a eu beaucoup de prototypes… Mais bon, les changements, ils sont à venir avec un projet de nouvelle usine. On a l’intention de doubler la capacité de Dilo. »

D'ici 4 ans une production de 24 00 bouteilles par heure

A l’extérieur, dans un parc de 22 hectares, l’emplacement de la future usine est déjà visible. D’ici à 4 ans, l’ambition est d’atteindre une production de 24 000 bouteilles par heure. Soit 4 fois plus qu’aujourd’hui.

Et pour cela, deux nouveaux forages sont déjà utilisés. Une nouvelle captation avec moins de sels minéraux permet à la marque d’obtenir l’agrément « bon pour les nourrissons ».

« La richesse en fait, est que cette eau-là, elle est pure. On va la chercher à l’intérieur de la roche, à 80m environ de profondeur… On récupère ainsi l’eau qui n’est pas transformée, pas traitée. Elle est naturellement dépourvue de sodium ou de métaux comme le fer qui pourrait donner une mauvaise qualité à l’eau. »

Guy Fleurival, directeur général délégué de Dilo

Le pari de la marque était aussi de proposer la vente au niveau local dans les prix du marché. Promesse tenue et pour cela, l’entreprise a su recruter les compétences indispensables.

« Quand une machine tombe en panne, si on n’a pas les compétences en interne, ça veut dire qu’il faut faire venir quelqu’un à un prix exorbitant ! … On a très vite compris l’importance de la maintenance pour nos machines. Par exemple, nous, on s’arrête obligatoirement tous les mercredis pour assurer la maintenance. »

Pour ses dirigeants, l’ambition ultime est aujourd’hui de préserver la qualité de l’eau et de son sous-sol, pour durer le plus longtemps possible.

Le secteur de l'eau est concurrentiel. Une vingtaine de marques est distribuée en Guyane. L'entreprise Dilo figure en bonne place et devrait continuer de s'imposer dans les années à venir explique son directeur Georges Euzet :