Vaval Première reprend du service lundi 14 janvier

Jean-Pierre Beaunès, présentateur Vaval Première
Jean-Pierre Beaunès, aux commandes du magazine « Vaval Première » depuis 2012 se dit prêt pour un marathon carnavalesque de 5 semaines. Il nous explique sa feuille de route pour 2013 et nous confie sa vision du carnaval.
Comme à son habitude, décontracté et disponible, Jean-Pierre interrompt son montage pour répondre à nos questions;

Quel est l'objectif de Vaval Première cette année?

Cette année 2013, je place Vaval Première sous le signe du reportage d'investigation, du décryptage des ambiances de rues, des ambiances de bals et diverses soirées. Nous enquêterons également sur toutes les activités économiques générées par le carnaval.
Chaque semaine, cela représente pour l'équipe une activé intense et une mobilisation de chaque heure  pour assurer une couverture maximale des festivités. Il faut  5 jours de montage et quelques heures de mixage pour compléter le dispositif de terrain. Un cameraman réalisateur, des techniciens du son, un chef monteur et un présentateur moi-même.  Pendant cette période nous sommes vraiment en immersion complète au service du carnaval pour des images qui seront relayées dans tous le réseau.
Cinq magazines de  52 minutes seront à l'antenne dès le lundi soir 20h00. Le premier rendez-vous est fixé le lundi 14 janvier. Nous seront également en direct intégral pour la parade du littoral de Kourou(14ème édition) et aussi pour celle de Cayenne.


Que vous inspire le carnaval?

Le carnaval est pour un moi un moment de liesse populaire nécessaire. Nous devons le préserver, il appartient à notre patrimoine culturel. C'est un des lieux où s'exprime la créativité des communautés qui composent la société guyanaise.
Il représente, ce carnaval,une conjonction de valeurs essentielles comme la fraternité, le respect de l'autre qui doivent s'exercer entre les différentes communautés. Cette période  est propice aux activités économiques. Enfin je dirais que le carnaval est un bienfait pour le bien être de tous quand il est vécu selon les modes et les critères inscrits dans le marbre autrement dit dans le respect des codes.

Qu'attendez-vous du carnaval 2013?

J'attends plus de monde dans les rues. Depuis quelques années nous assistons  à la lente agonie du carnaval de rue qui inéxorablement pourrait se réduire à une peau de chagrin. Peut-être faute de moyens financiers mais aussi à cause d'un manque de créativité de bon nombre de ceux qui se lancent dans les rues. La multiplication des soirées n'est pas étrangère à ce phénomène. Les carnavaliers fatigués peinent à sortir les dimanches après-midi. Je pense aussi que les ambiances de nuit mieux positionnées dans le calendrier  permettraient  que toutes les activités de carnaval perdurent ensemble pour que chacun profite selon ses goûts de cette fête annuelle tant attendue.